« La liberté de l'art contre le despotisme des codes et des règles » (Préface de Cromwell - HUGO)
Publié le 30/09/2010
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La modernité du drame, sans doute révélée par l'esthétique du grotesque proposée par Hugo dans la Préface de Cromwell, vient de la révolution esthétique qu'Anne Ubersfeld (dans Le Drame romantique) désigne comme une « contre-culture «. Si la tragédie classique régulée par des doctes, réservée à un public élitaire, doit être le genre noble — même s'il est devenu caduc — le drame romantique dorme droit de cité, à côté des héros reconnus à tous leurs doubles difformes, horribles ou dérisoires. On voit ainsi la scène accueillir désormais dans une égale dignité tous les « Sganarelle « qui peuvent en toute liberté « gambader autour de Don Juan comme Méphistophélès rampe autour de Faust «. (Préface de Cromwell).
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