La lecture de tous bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée, en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées. [ Discours de la méthode ] Descartes, René. Commentez cette citation.
Publié le 17/01/2022
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La lecture de tous bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens
des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée, en
laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées.
Discours de la
méthode Descartes, René.
Commentez cette citation.
Selon Descartes « Le bon sens 1est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en
être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont pas
coutume d’en désirer + qu’ils en ont ».
Il est invraisemblable que tous se trompe : la puissance de bien
juger et de distinguer le vrai du faux [= bon sens, raison] est naturellement égale en tous les
hommes– la diversité des opinions ne venant que de la diversité dans la conduite des pensées et dans
la différentes des objets considérés (¬de la différencede raison d’un homme à l’autre).
« Ce n’est pas à
assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien ».
Les plus grandes âmes sont capables
des plus grands vices (comme des plus grandes vertus) ; les lents avancent + s’ils suivent le droit chemin
(que ceux qui courent et ainsi s’en éloignent).
J’ai jamais pensé avoir un esprit plus parfait q celui des autres ; g même souvent souhaité avoir la
pensée plus rapide, l’imagination aussi nette et distincte, la mémoire aussi ample ou présente q certains.
Ces 3 qualités servent à la perfection de l’esprit, car la raison (ou « sens »), d’autant que l’esprit est la
seule chose qui nous rend homme et nous distingue des bêtes – est toute entière en chacun .
Je suis là-
dessus l’opinion philosophique traditionnel : qu’il n’est de plus ou moins que dans les accidents (pas dans
les formes ou natures) des individus d’1 même espèce.
La jeunesse m’a conduit à des considération et maximes dont j’ai formé 1 méthode par
laquelle je crois pouvoir augmenter graduellement ma connaissance, pour l’élever au plus haut pas
possible. L m’a donné de tels fruits q, même si je suis d’un naturel défiant envers moi-même et trouve
vaine et inutile quasiment toutes les actions et entreprises humaines, je cesse de me satisfaire du progrès que
je pense avoir déjà fait dans la recherche de la vérité , et concevoir de toutes les espérances pour l’avenir
que j’ose croire que l’occupation que j’ai choisie est, parmi c’est « des hommes purement humains » 2– ce
qui est « solidement bonne et importante ».
Mais je peux me tromper 3: je sais q nous sommes sujet à nous tromper concernant ce qui
nous touche , et que les jugements de nos amis doivent nous ê suspects lorsqu’ils sont en notre faveur, mais
je montrerai ls chemins q g suivis et présenterais ma vie en comme en 1es tableau pour que chacun
puisse juger, et pr qje puisse m’instruire de l’opinion du lecteur .
But : montrer comment j’ai essayé de conduire ma raison (¬ enseigner la méthode que chacun
doit suivre pour bien conduire la sienne).
Qui donne des conseils doit ê jugé supérieur à celui qui
les reçoit, et est blâmable s’il se trompe, mais je propose cet écrit que comme une histoire, une
fable, où il y a des exemples.
à suivre et à ne pas suivre – espérant qu’il sera utile à quelqu’un
sans nuire à personne, et que tous seront reconnaissants de ma franchise.
J’ai appris en lisant dès mon enfance, et parce qu’on me persuadait qu’on pouvait obtenir ainsi 1
connaissance claire et sûre de tt ce qui est utile à la vie, j’avais 1 extrême désir d’apprendre.
Mais à la fin de
mes études, là où l’on est généralement admis au rang des doctes, je changeai entièrement d’opinion, car
j’étais embarrassé de tant de doute et d’erreurs qu’il me semblait n’avoir appris q mon ignorance.
J’étais
1 La raison, la capacité à bien penser ≠ « jugeote » (sagesse raisonnable et mesurée). 2Ceuxqui ne se serventq de leur raison.3Prendre pr de l’or etdudiamantce quin’est q cuivre etverre..
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- Descartes a dit : « La lecture des bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés.» Avec quels bons livres avez-vous déjà conversé jusque-là et quel profit en avez-vous retiré ?
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