La décadence d’une société commence quand l’homme se demande ce qui va arriver au lieu de se demander ce qu’il peut faire
Publié le 11/02/2012
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Pour juger de l’état de santé d’une société, il convient de cerner les actions et les valeurs qui lui servent de moteur. Le fait d’être dubitatif face aux problèmes qui se présentent à nous, entraine inévitablement une stagnation dangereuse. Face à cet état inactif les fondements même d’une civilisation se voient dissolu. C’est ce que dénonce Denis de Rougemont lorsqu’il déclare que « La décadence d’une société commence quand l’homme se demande ce qui va arriver au lieu de se demander ce qu’il peut faire « Des lors, l’homme doit agir afin d’alimenter par ses actions les rouages de cette dernière. Il convient cependant d’évaluer la réelle portée de nos actions et de se demander si toutes sont bonnes à prendre ?
«
idéologiques diamétralement différentes qui composent l’humanité, cela semble très
difficile.
Nombreux sont les hommes qui ont imposé leurs convictions par des actes.
Il est
probable qu’Hitler ait été convaincu de la légitimité de ses principes.
Cette certitude la
d’ailleurs poussé à agir contre la liberté d’autrui ce qui a abouti aux conséquences tragiques
que l’on connait.
Cela démontre la dangerosité de certaines actions face à la liberté d’autrui.
En conclusion.
Il apparait que la vertu doit être l’un des éléments primordiale de toute
action.
Certes, l’inactivité, est de par nature inutile au fonctionnement de notre société et
conduit forcément à sa perte mais on l’a vu l’action peut également mener parfois au même
but et de façon plus dramatique.
Réfléchir et agir ne devraient alors pas s’opposer mais
s’associer.
Telle est la clé d’une prospérité féconde..
»
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