J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade. Goethe
Publié le 22/02/2012
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La formule souvent évoquée — «J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade » — figure dans les Conversations de Goethe avec Eckermann (Gallimard) à la date du 2 avril 1829. Goethe (1749-1832) disait à celui qui fut à la fois son admirateur et son collaborateur :
«J'appelle classique ce qui est sain, et romantique ce qui est malade. Ainsi les Nibelungen sont classiques comme l'est Homère : tous deux sont sains et forts. Si la plupart des oeuvres modernes sont romantiques, ce n'est pas parce qu'elles sont modernes, mais parce qu'elles sont faibles, informes et malades ; et si ce qui est antique est classique, ce n'est pas parce que c'est ancien, mais parce que c'est robuste, frais, joyeux et sain. En distinguant, selon ces caractères, le classique et le romantique, nous saurons à quoi nous en tenir. »
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- Que pensez-vous de cette opinion de Goethe : « J'appelle le classique le sain et le romantique le malade... Les ouvrages du jour ne sont pas romantiques parce qu'ils sont nouveaux, mais parce qu'ils sont faibles, maladifs ou malades. Les ouvrages anciens ne sont pas classiques parce qu'ils sont vieux, mais parce qu'ils sont énergiques, frais et dispos. »
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- « J'appelle classique ce qui est sain, romantique ce qui est malade.» Goethe, Conversations avec Eckermann. Commentez cette citation.
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- Lucrèce par Pierre Guéguen Le grand Lucrèce, esprit sain, raison offensive, intelligence cosmique, n'en incarne pas moins ce monstre romantique moderne que l'on appelle un Poète Maudit, comme le fut Rimbaud, ou, dernier en date, Artaud.