J'accuse d'Emile Zola
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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«J'ACCUSE» DE ZOLA
• 13 janvier 1898
Depuis le début de 1895, l’ex-capitaine Dreyfus est au bagne de Guyane, sur l’île du Diable.
Tout, pourtant, semble montrer qu’il a été condamné injustement.
Seulement, il y a l’honneur de l’armée (sa responsabilité dans ce déni de justice est éclatante), il y a l’honneur de la justice (on ne remet pas en cause la chose jugée, même mal).
Et «ce petit juif de pas grand-chose » fait un coupable commode.
Telle n’est pas l’opinion de Zola, qui, le 13 janvier 1898, fait paraître dans L’Aurore un manifeste sous forme de lettre ouverte adressée au président de la République, Félix Faure, manifeste dont les premiers mots sont passés à la postérité : «J’accuse [...] ».
Dans ce réquisitoire sur huit colonnes, Zola dénonce l’iniquité du procès Dreyfus.
L’écrivain sera aussitôt poursuivi et condamné au maximum de la peine pour diffamation envers le ministre de la Guerre.
Mais le mouvement est lancé et marque un tournant dans l’affaire Dreyfus..
»
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- Emile Zola - J'accuse : L'Aurore, le 13 janvier 1898: « Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. ».
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