Il n'y a point d'homme dans le monde. Joseph de Maistre
Publié le 22/02/2012
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? Magistrat savoyard, Joseph de Maistre (1753-1821) publie en 1796 un des textes les plus critiques qui soient sur la Révolution française : Considérations sur la France. Il y dénonce dans le chapitre VI consacré à « l'influence divine dans les constitutions » l'image abstraite de l'homme que les révolutionnaires français ont placé au centre de leur philosophie politique.
? Pour Joseph de Maistre, la Révolution française est satanique. C'est en termes religieux plus que politiques qu'il faut l'interpréter pour en découvrir la clé. Machine infernale qui brise ceux-là mêmes — les Robespierre ou les Danton — qui croient la diriger, elle est le châtiment que la Providence inflige à la nation française pour la punir de s'être écartée du chemin que Dieu avait tracé pour elle et lui permettre dans le bain de sang de la Terreur de se régénérer.
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- « Notre philosophe, écrit Diderot, ne se croit pas en exil dans ce monde; il ne croit point être en pays ennemi; il veut jouir en sage . économe des biens que la nature lui offre; il veut trouver du plaisir avec les autres; et pour en trouver il en faut faire; ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou son choix le font vivre; et il trouve en même temps ce qui lui convient : c'est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile. » Estimez-vous que cette définition pui
- « L'esprit de l'homme est naturellement plein d'un nombre infini d'idées confuses du vrai, que souvent il n'entrevoit qu'à demi; et rien ne lui est plus agréable que lorsqu'on lui offre quelqu'une de ces idées bien éclaircie et mise dans un beau jour. Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir. C'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quel
- « L'esprit de l'homme est naturellement plein d'un nombre infini d'idées confuses du vrai, que souvent il n'entrevoit qu'à demi; et rien ne lui est plus agréable que lorsqu'on lui offre quelqu'une de ces idées bien éclaircie et mise dans un beau jour. Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir. C'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que que
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue