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Frapper un Phrygien le rend meilleur et plus attentif

Publié le 13/02/2022

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« cs,pùf civ11p ,rAqyEls cip.E{Ma»v acal 81-aacovÉaTEpos Frapper un Phrygien le rend meilleur et plus attentif Il s'agit de la version parémiographique d'un proverbe (Greg.

Cypr.

3, 95 ; Apost.

18, 1 ; Souda et> 772) qui, sur un plan plus littéraire, fut repris par Hérondas (2, 100 sq.) et, pour les auteurs latins.

par Cicéron (Pro Flacco, 27, 65: Phrygem plagisfieri so/ere meliorem), qui le citait aux côtés d'autres maximes dénigrant les peuples d'Asie.

Les Phrygiens étaient réputés pour leur lenteur et leur paresse (cf.

aussi n.

1315), surtout en tant qu 'esclaves~ et les Anciens prescrivaient de les frapper pour les corriger (pour des conseils analogues à propos des enfants, cf.

en particulier n.

201 1).

Erasme utilise dans ses Adagia le lemme Phryx 11/agis emendatur ( 1, 8, 36) et la croyance populaire selon laquelle les coups et les gifles conigeraient les paresseux et réveilleraient les apathiques est encore très répandue.

Il existe d'ailleurs des proverbes simi- laires à la fo11111.1le antique, même s'ils ne concernent pas les Phrygiens (cf.

en allemand Beim Russen hilft nur die Knute, ou en dialecte milanais Donn.

rame coramm.

pussee se pesten e pussee hinn bonn).. »

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