De la cervelle de Zeus
Publié le 15/02/2022
Extrait du document
«
&Los
ÈyacÉ♦alos
De la cervelle de Zeus
Cette expression désigne un mets particulièrement raffiné et elle s'explique par l'habitude qu'avaient les Anciens d'attribuer tout ce qui
~tait excellent à Zeus, en tout domaine (cf.
par exemple, le âLÔS To
d'Eupolis, fr.
312 K.-A., et le com-
mentaire afférent de Kassel et Austin).
Le comique Ephippos (fr.
13,
6 K.-A.) place cet aliment à la fin d'une longue énumération de mets
exquis, et le péripatéticien Cléarque de Soles (fr.
51 a-d Wehrl i) affi1111e
que les Perses avaient coutume d'appeler âLos Kal paotÀÉws iyKÉ4>aÀoS, > un mets particulièrement raffiné
et luxueux : ce passage devint célèbre dans I'Antiquité : il fut cité par
Athénée ( 12, SI 4e ; 529d) ; repris par les lexicographes et les parémiographes (Hesych.
6 1927 ; Souda 6 1204 ; Zenob.
Ath.
3, 94 ; Zenob.
vulg.
3, 41 ; Diogen.
4, 24 ; Apost.
6, 19).
On lit une expression similaire en latin, dans un fragment (40 V.
2) des Hedyphagetica d'Ennius
(une œuvre en vers qui traite de gastronomie) et chez Apulée (De
magia, 39), où le poisson perroquet est qualifié de cerebrom lovis.
Erasme reprend cette tradition dans ses Adagia ( 1, 6, 60 : Jovis et regis
t·erebrom)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- commentaire d'oeuvre - temple de Zeus
- Zeus, statue de - sculpture.
- Zeus, autel de - sculpture.
- CLITIAS: Le Char de Zeus (analyse).
- La balance de Zeus