D'ailleurs il y a mille marque qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est à dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas ... Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, Delagrave, page 129. Commentez cette citation.
Publié le 22/02/2012
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- « [...] Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont, ou trop petites et en trop grand nombre, ou trop unies [...]. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- On pourrait même dire qu'en conséquence de ces petites perceptions, le présent est gros de l'avenir et chargé du passé, que tout est conspirant, et que dans la moindre des substances, des yeux aussi perçants que ceux de Dieu pourraient lire toute la suite des choses de l'univers [...]. LEIBNIZ, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1765 (posthume). Commentez cette citation.
- « Or l'âme renferme l'être, la substance, l'un, le même, la cause, la perception, le raisonnement, et quantité d'autres notions, que les sens ne sauraient donner. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- « Il faut considérer que nous pensons à quantités de choses à la fois, mais nous ne prenons garde qu'aux pensées qui sont les plus distinguées : et la chose ne saurait aller autrement, car, si nous prenions garde à tout, il faudrait penser avec attention à une infinité de choses en même temps, que nous sentons toutes et qui font impression sur nos sens. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- « On m'opposera cet axiome reçu parmi les philosophes : qu'il n'est rien dans l'âme qui ne vienne des sens ; mais il faut excepter l'âme même et ses affections |...|. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez