Citations - Incendies Mouawad
Publié le 14/05/2023
Extrait du document
«
Chapitre 13 :
o SAWDA.
« […] à deux on sera plus fortes.
Deux
femmes côte à côte.
»
Sawda convainc Nawal de l’emporter avec elle,
cette phrase annonce la future bravoure dont
elles feront preuve et la force de leur amitié.
o SAWDA.
« Elle nous rattrapera.
La terre est
blessée par un loup rouge qui la dévore.
»
Sawda évoque la guerre, la comparant à un loup
rouge, (rouge= sang ; loup=guerre, soldats
etc), elle contre ses parents qui disent
naïvement que la guerre ne les rattrapera pas.
Elle dit qu’ils ne sont pas en sécurité car le fléau
de la guerre est partout (cf.
citation Simon ch.
30).
Chapitre 15 :
o NAWAL.
« Ça, c’est l’alphabet.
Il y a vingt-neuf
sons.
Vingt-neuf lettres.
Ce sont tes munitions.
Tes cartouches.
»
Nawal apprend l’alphabet à Sawda et lui explique
l’importance des mots et la différence qu’ils
peuvent faire dans sa vie.
Chapitre 17 :
o LE MÉDECIN.
« Pour se venger.
Il y a deux jours,
les miliciens ont pendu trois adolescents réfugiés
qui se sont aventurés en dehors des camps.
Pourquoi les miliciens ont-ils pendu les trois
adolescents ? Parce que deux réfugiés du camp
avaient violé et tué une fille du village de Kfar
Samira.
[…] Pourquoi ont-ils brûlé la récolte ? Il
y a certainement une raison, ma mémoire
s’arrête là, je ne peux pas monter plus haut,
mais l’histoire peut se poursuivre encore
longtemps, de fil en aiguille, de colère en colère,
de peine en tristesse, de viol en meurtre,
jusqu’au début du monde.
»
Le médecin dénonce l’inutilité de la guerre, la
manière dont elle détruit des vies et le non-sens
de la situation, ainsi que la difficulté à l’arrêter =
cycle sans fin de la violence
// avec la ligne de Nawal ch.
34 : « vivant et
perdu » = plus aucun sens à cette vie, perte
d’espoir
Chapitre 25 :
o NAWAL.
« Et je te jure, Sawda, que moi la
première, je prendrais les grenades, je prendrais
la dynamite, les bombes et tout ce qui peut faire
le plus de mal, je les enroulerais autour de moi,
je les avalerais, et j’irais tout droit au milieu des
hommes imbéciles et je me ferais exploser avec
une joie que tu ne peux pas même
soupçonner.
»
o NAWAL.
« Mais j’ai fait une promesse, une
promesse à une vieille femme d’apprendre à lire,
à écrire et à parler, pour sortir de la misère,
sortir de la haine.
»
o NAWAL.
« Ne haïr personne, jamais, la tête dans
les étoiles, toujours.
»
Nawal tente de convaincre Sawda ne pas se
laisser aller à la violence et la vengeance en lui
expliquant qu’elle-même ressent une haine
pareille à la sienne.
Elle lui explique ensuite sa
raison, une promesse faite à sa grand-mère, qui
incarne ici la sagesse.
La promesse faite de ne
pas haïr = ne pas devenir le bourreau, ne pas se
transformer en ‘loup rouge’ // citation du
médecin ch.
17 = la seule manière d’arrêter ce
désastre est de ne pas se venger et devenir
comme le bourreau, qui....
»
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