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Chacune de nos lectures laisse une graine de germe. Jules Renard

Publié le 22/09/2012

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  Varions donc nos lectures pour ne pas nous laisser envahir par une couleur unique. Seulement, cela suffit-il pour agrandir l'âme ou doit-on chercher cette tendance dans l'intention de l'auteur, ou plutôt des auteurs? Pour répondre, retournons dans ces temps troublés d'avant la deuxième guerre mondiale, période durant laquelle on brûla justement des montagnes de livres, peut être justement car ils agrandissaient l'âme. Vu sous l'angle totalitaire qui ne tolère pas l' individualité, le livre peut paraître dangereux, certainement car il est un espace de liberté et de connaissances. Des esclaves se sont affranchis en apprenant à lire. Frederick Douglass,sorti de l'esclavage en utilisant les armes que sont la lecture et l'écriture, est devenu une   personnalité incontournable de la culture nord-américaine: le premier « self made man «, « homme créé par lui-même «, et ce, grâce à la lecture, arme redoutable vers la liberté. Donc, le lecteur sortira chaque fois plus riche d'une connaissance après la lecture quelle   qu'elle soit. Il n'est pas nécessaire de lire un Coran comme le fait
monsieur Ibrahim dans le livre d'Eric-Emmanuel Schmidt pour agrandir son âme. Lire, tout   simplement, conduit à cet effet. Prenons l'exemple de Victor Hugo qui, à vingt ans avait déjà une prodigieuse culture grâce à l'abondance de ses lectures. Ces livres qui nous parlent, nous caressent, nous chuchotent à l'oreille, ne peuvent que nourrir notre âme et donc l'agrandir.

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