BAUDELAIRE: «Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or».
Publié le 26/07/2012
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Il existe cependant d’autre poètes «joueurs« qui cultivent une certaine discrétion et qui trouvent dans la poésie une autre façon d’être eux-même. C’est une fonction qui apparait après la seconde guerre mondiale car la liberté de l'invention est de nouveau possible mais il demeure toutefois une méfiance envers les écoles et les idéologies. Il règne un refus de l’engagement mais une interrogation certaine sur la création. Les pouvoirs du langage sont mis à l’honneur notamment par les membres du mouvement l’Oulipo. Raymond Quenaud en fait d'ailleurs parti. Il a choisi de définir la poésie lors de son poème «un train qui siffle dans la nuit« qui fait penser à une petit comptine pour enfant qui récapitule les différents mouvements et se conclut sur le véritable sujet de poésie qu’est le train qui siffle dans la nuit.
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- Baudelaire, dans l’appendice aux Fleurs du mal, écrit : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » En quoi ce vers éclaire-t-il votre lecture du recueil de Baudelaire ?
- Lorsqu’il évoquait sa démarche poétique, Charles Baudelaire expliquait parfois qu’il prenait de la boue pour en faire de l’or, ouvrant ainsi la poésie sur le monde du laid et de la beauté cachée.
- À QUEL CÉLÈBRE POÈME DE BAUDELAIRE LA RÉPLIQUE SUIVANTE DU DUC D'AUGE FAIT-ELLE RÉFÉRENCE : « - LOIN ! LOIN ! ICI LA BOUE EST FAITE DE NOS FLEURS » ? (p.15)
- Pensez-vous que le titre donné par Baudelaire à son recueil de poèmes les Fleurs du mal suffise à rendre compte de ce qui inspire sa poésie ?
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)