« Avant toute chose, il y a d'abord le métier car, bien faire une seule chose, procure un plus haut développement que d'en faire à demi une centaine. » Que pensez-vous de cette affirmation de Goethe ?
Publié le 29/06/2015
Extrait du document
«
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Il s'inscrit en faux contre l'idéal classique de l'honnête
homme du xvn• siècle qui devait avoir « des clartés de tout :t
et prône la théorie du développement en tous sens de l'indi
vidu par la réalisation précise de l'action.
Dans Les Années de Pèlerinage, Meister s'occupe de
l'éducation de son fils Jarno.
Il est d'abord enclin à lui
donner celle qu'il s'est donnée à lui-même et qui consiste
à se
former librement par les contacts humains, les expé
riences, les aventures.
Mais l'élève, qui dt>vient chirurgien, dissuade le maitre
et finit par le convaincre que l'homme s'éduque à mesure
qu'il se limite, se détermine et se particularise.
Si haut que
l'on doive aller dans la vie, dans l'action, dans l'art, il faut
toujours passer par le métier qui impose des contraintes,
des limites, et qui seul, donne consistance à la personnalité.
Gœthe en arrive ainsi aux deux idées maîtresses dominant
son ouvrage : « Qu'un homme sache bien faire une chose;
qu'il la fass.
»
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- Avant toute chose, il y a d'abord le métier, disait Goethe, car bien faire « une seule chose » procure « un plus haut développement que d'en faire à demi une centaine ». Que pensez-vous de cette affirmation ?
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