Arrectis auribus
Publié le 14/02/2022
Extrait du document
«
Arrectis auribus
Les oreilles dressées
Cet ablatif absolu qui désigne l'attention particulière qu'on porte à un
événement ou à une chose.
est utilisé par de nombreux auteurs, de
Virgile (Enéide.
I, 152 où elle décrit l'attitude de la foule en révolte
avant qu'un grand personnage ne prenne la parole ; ou en 2, 303
lorsqu'Enée se réveille en sursaut la nuit de la destruction de Troie) à
Ovide (Métamorphoses., 1S, 516 )., mais on la retrouve aussi chez
Sénèque (Ep., 108, 39) et chez Boèce (Consolation de Philosophiet 3, 1).
Chez Térence (Andria, 933) on trouve l'impératif Arrige aures !
> dans la bouche d'un persoMage qui s'encourage lui-même à être plus attentif.
D'a11bes fo1111es sont répérables également chez Plaute (Rudens, 1293), Virgile (Enéide, 12.
618), Properce
(3, 6, 8), Sénèque (Ep., 68, 9) et saint Jérôme (Ep..
49, 18).
L'exact
équivalent grec d'Arrectis auribus est walv f.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓