" The Substitute " de Robert Mandel (1996) -cinéma
Publié le 10/09/2018
Extrait du document
Revenons maintenant sur un personnage du film : Jérôme. On peut voir que sa mentalité a totalement évolué quand il n'hésite pas à tuer Juan Lacas afin de sauver Jonathan. Il prend conscience que la couleur de peau n'est pas une fin à tout. Effectivement, sa relation avec Jonathan a beaucoup évolué au cours du film : au début, il est insultant envers le remplaçant, alors que par la suite ils deviendront amis...
III. Conclusion
Ce film marqué par des scènes de combats à répétition, montre également une série de clichés ethniques et raciaux. L'histoire du film nous montre que le mal (représenté par le gang) provient des minorités rejetées des Etats-Unis (noirs, latinos, indiens), où même le proviseur qui est censé être représentant de l'autorité, est impliqué dans le trafic de drogue. On constate néanmoins un réel changement de comportement envers les blancs tout au long du film.
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Par la suite, le réalisateur nous montre une statue de Christophe Colomb, entourée d'un grillage.
On
devine alors que ce sont les étudiants qui sont à l'origine de cela.
Le réalisateur a voulu montrer le fait que
les élèves latinos et noirs-américains rejettent la classe "européenne", les personnes de peau blanche.Sur le plan suivant, Jonathan assure son premier cours en tant que "remplaçant" de sa compagne.
Il
décide de faire l'appel mais s'aperçoit vite qu'il n'a aucune autorité sur les élèves, certainement dû à sa
couleur de peau.
Les étudiants adoptent des comportement insultants envers le remplaçant.
Ce dernier,
dans un premier temps, ne répond pas à ces insultes et assure son cours, tout en essayant de retrouver les
élèves à l'origine de l'agression de sa compagne...
Le cours suivant, Jonathan va réagir de toute autre manière, c'est à dire par la violence.
Il essaye ainsi
de s'intégrer et de se faire respecter.
Il emploie des mots forts et cela fonctionne, puisque une relation de
confiance s'installe entre la plupart des élèves et Jonathan.
Seul Juan Lacas est réticent.
Le réalisateur fait
passer un message ici : la faiblesse des jeunes de couleur.
En effet, ils ont stoppé les gestes et propos violents
lorsque le remplaçant s'est mis en travers de leur route.
Certains élèves trouvent des points communs avec le professeur : il explique lui même qu'il faisait parti
d'un gang lorsqu'il était jeune.
Les élèves comprennent alors qu'il ne faut pas assimiler le style de vie avec
l'origine raciale.
Le film dégage ici l'impression que l'homme blanc apprend à des jeunes noirs l'histoire des
gangs, dont ils sont tous membres.
Le réalisateur montre ici une forme de supériorité de l'homme blanc de
peau.
Lors de ce cours, Jonathan incite ces jeunes à voir autre chose, à se détacher de leurs gang.
Un élève lui
répond négativement, comme si le fait d'être employé d'une entreprise était assimilé à de l'esclavage, en
faisant référence à une époque pas si lointaine...
Quelques temps plus tard dans le film, Jonathan est démasqué par Sherman, un collègue de travail de
Jane.
Sherman propose son aide à Jonathan, mais croit que ce dernier soupçonne le proviseur parce qu'il est
noir de peau.
En effet, Sherman fait confiance au proviseur Rolle, mais par la suite il va découvrir que les
accusations de Jonathan sont fondées et que l'ethnie n'est pas à l'origine de cela.
Il reconnaitra son erreur
malheureusement trop tard.
Avant de mourir d'une balle dans le crâne, il dira au proviseur "Je n'ai pas
vendu mon peuple".
Sherman est donc lui aussi dans le cliché racial.
Le groupe de trafiquants de drogue, composé par beaucoup de membres de la RDD, est formé par des
latinos, noirs et indiens : des minorités rejetés aux Etats-Unis.
Ce cliché que nous montre le réalisateur
nous fait part de la supériorité de l'homme blanc puisque le film se termine au moment où Jonathan
parvient à dissoudre le gang des RDD.
Ces minorités ont été à l'époque traités en tant qu'esclaves, ce qui est
alors compréhensible quand ils se révoltent.
C'est donc pour cela que ces minorités se rassemblent pour
composer un groupe afin de se sentir supérieurs aux hommes de couleur blanche.
Revenons maintenant sur un personnage du film : Jérôme.
On peut voir que sa mentalité a totalement
évolué quand il n'hésite pas à tuer Juan Lacas afin de sauver Jonathan.
Il prend conscience que la couleur
de peau n'est pas une fin à tout.
Effectivement, sa relation avec Jonathan a beaucoup évolué au cours du
film : au début, il est insultant envers le remplaçant, alors que par la suite ils deviendront amis...
III.
Conclusion.
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