Devoir de Philosophie

Synopsis: Film JNAH LAHWA de Abdelhai Laraki

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Dans un riad de la  médina de Marrakech, toute le monde est occupé au rituel des funérailles de Sidi Ali, un adel* respecté de la ville.

La cérémonie touche à sa fin, mais lala  Mina, refuse que la dépouille de son défunt  mari ne quitte la maison pour le cimetière,  avant l’arrivée de Thami, leur fils,  absent depuis plus de 10 ans.

Celui-ci arrive enfin. Au moment de passer le seuil du riad, Keltoum, son ex-épouse, qui vit encore dans la famille depuis son départ, lui claque la porte au nez. Thami  hésite à pénétrer dans la maison, son passé l’envahit et charrie avec lui tout ce qui a conduit à la rupture définitive avec ce père : comme beaucoup d’enfants issus de ces milieux conservateurs où règne la loi d’un père tyrannique à cheval sur les principes de la morale et de la religion,

« 2 L’éducation sentimentale de Thami commence donc ainsi dans la peur et la clandestinité, au c œur d’une médina envieuse et hostile aux amours illicites. Pourfendeurs et voyeurs sont légion, mais Thami réussit tout de même à tromper leur vigilance, quand il n’achète pas tout simplement leur silence, voire leur complicité, moyennant d’irrésistibles morceaux de choix. Arrive alors devant son étal une cliente à la beauté particulière et typée mais apparemment affligée d’une profonde tristesse : Zineb, une berbère « vendue » par son père comme seconde épouse à un militaire atteint par la limite de l’âge sexuel. Zineb, attirée par Thami, répond à ses avances.

Ils se retrouvent chez Hadja Hlima, une prostituée repentie, dont Thami achète l’hospitalité en lui offrant des morceaux de viande, comme il achète le silence de Rehma, la commère du quartier qui finit même par l’aider à manigancer. Dans cet endroit dédié au sexe pur, Zineb et Thami découvrent paradoxalement le chemin des sentiments et de la tendresse qui mène au plaisir.

Thami n’a eu d’expérience sexuelle qu’avec l’hadja Hlima avant son repentir.

Quand à Zineb, elle n’a d’autre expérience que celle de son mariage sans amour avec le vieux militaire. L’un et l’autre découvrent avec surprise et maladresse l’érotisme et l’amour total : à la fois physique et amoureux.

Cette rencontre va complètement bouleverser leur vie. Ayant eu vent des frasques de son fils, le père, Sidi Ali, décide de le ramener dans le droit chemin et de lui faire prendre femme pour « couronner son Islam ».

L’épousée est une cousine maternelle, Keltoum, une jeune fille « sèche et plate ».

La fête du mariage une mascarade, la nuit de noce, une déception. Zineb, déçue et contrariée par ce mariage, fait ses adieux à Thami et quitte la ville pour suivre son vieux mari qui part, pour un long pèlerinage en quête de sa vitalité sexuelle perdue. Thami se morfond de la disparition de sa bien aimée et cherche à l’oublier, en vain, avec Habiba, une belle et plantureuse femme, fraîchement répudiée, qui porte le voile.

Lors de leur premier rendez-vous galant dans un jardin public, et bien qu’ils se soient à peine touchés la main, ils sont surpris et arrêtés par la police pour adultère. Thami est contraint de corrompre les policiers pour que lui et Habiba puissent être relâchés. Cet incident n’arrête pas les deux amants, bien au contraire.

Ils se retrouvent dans la maison de l’Hadja H’lima ou la belle Habiba réussit à redonner goût à la vie à Thami, jusqu’au jour où elle disparaîtra sans préavis, son père l’ayant offerte comme seconde épouse à un ami, une « grosse huile ». Thami fait alors la rencontre d’une touriste étrangère, avec laquelle il passe un après- midi torride dans sa boucherie, réalisant l’association de ses deux passions : la viande et la femme dans un moment d’extase proche du sado-masochisme. Son manque de Zineb, la seule femme qui lui a laissé un « énorme creux au ventre » ne le quitte plus.

Son état s’en ressent, notamment dans son manque d’ardeur au travail.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles