science-fiction, cinéma de - cinéma.
Publié le 18/05/2013
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Le thème des voyages intersidéraux, après s’être quelque peu essoufflé à la fin des années cinquante, connaîtra un nouvel essor, en rapport avec l’intensification des programmes spatiaux des années soixante, grâce à deux films innovants : la Planète
des singes (Planet of the Apes, 1967) de Franklin Schaffner et surtout l’admirable 2001, l'Odyssée de l'espace (2001, A Space Odyssey, 1968) de Stanley Kubrick.
Il faut noter que certains films évoquant la fin du monde et la tentation de l’exil sur d'autres planètes , comme le Choc des mondes (When Worlds Collide , 1951) de Rudolph Maté, sont des métaphores à peine voilées des enjeux et des angoisses de la
guerre froide.
5. 2 Le péril atomique
Après l’anéantissement d’Hiroshima et de Nagasaki par une bombe atomique, le cinéma de science-fiction exploite la peur de l’atome, brodant sur le thème des mutations et des insectes géants, enfants de la bombe.
On voit apparaître sur les écrans
des fourmis géantes dans Des monstres attaquent la ville (Them, 1954) de Gordon Douglas, des araignées géantes dans Tarentula (1954) de Jack Arnold et même des mantes religieuses géantes dans la Chose surgie des ténèbres (The Deadly
Manthis, 1957) de Nathan Juran.
De même, certains films américains mettent en scène des monstres préhistoriques revenus à la vie au lendemain d’explosions nucléaires, comme le Monstre des temps perdus (The Beast of 20 000 Fathoms, 1953) d’Eugène Lourié ou It Came From
Beneath the Sea (1955) de Robert Gordon.
Mais le chef-d’œuvre du genre demeure incontestablement le film japonais Godzilla (Gojira, 1954) de Inoshiro Honda.
Sur le thème des méfaits de la radioactivité, Jack Arnold montre, quant à lui, un être
humain qui rapetisse jusqu’à disparaître dans le film très original l'Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man, 1957).
Dans une veine plus réaliste, d’autres films racontent l’odyssée d’un groupe de survivants de la bombe, tels les Cinq Survivants (Five, 1951) de Arch Oboler, le Monde, la Chair et le Diable (The World, The Flesh and the Devil, 1959) de Ranald
McDougall et le Dernier Rivage (On the Beach, 1959) de Stanley Kramer.
5. 3 Les envahisseurs
Spielberg (Steven), Rencontre du troisième type
Dans Rencontre du troisième type, différentes manifestations de vie extraterrestre sur la Terre (disparitions inexpliquées, ovnis) sont envisagées par les deux personnages principaux commeautant de tentatives de contact avec les Terriens.
Classique du cinéma de science-fiction, le film est notamment interprété par Richard Dreyfuss et François Truffaut.
Rencontre du troisième type(Close Encounters of the Third Kind, 1977) de Steven Spielberg.The Everett Collection, Inc.
La science-fiction américaine use, dans les années 1950, de métaphores plus ou moins transparentes dans le but de sensibiliser le peuple américain à la menace soviétique, et met souvent en scène des extraterrestres pour alimenter cette
propagande.
À l'exception du Jour où la terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still, 1951) de Robert Wise et de The Man From Planet X (1951) d’Edgar G.
Ulmer, aux accents nettement pacifistes, les films d’extraterrestres vantent généralement la force et la
combativité des USA.
Parmi les mieux réalisés, on retiendra la Chose d'un autre monde (The Thing, 1951) de Christian Nyby, Invaders From Mars (1953) de William Cameron Menzies, le Météore de la nuit (It Came From Outer Space, 1953) de Jack
Arnold, les Survivants de l'infini (This Island Earth, 1955) de Joseph Newman, et l'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers, 1956) de Donald Siegel.
6 LE FILM DE SCIENCE-FICTION DANS LE MONDE.
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