Devoir de Philosophie

SA MAJESTE DES MOUCHES de Peter Brook (analyse)

Publié le 30/08/2012

Extrait du document

mouches

Nous les voyons ensuite par un plan en contre plongée, débuter leur imitation de duel, de chasse au cochon. En regardant attentivement on peut voir que Ralph et Piggy participent à cette reproduction, mais les images sont rapides et les mouvements des enfants dans l'obscurité ne nous permettent pas de les identifier clairement dés la première fois. Les enfants ne sont alors qu'un groupe tribal, la plupart sont maquillés, déguisés, il n'ont plus d'identité à ce moment là.      Du fait que la plupart des plans sont donc filmés caméra à l'épaule, et le jeu instinctif des enfants, qui regardent la caméra, font presque participer le cameraman dans leur danse, tout cela nous donne l'impression de faire partie d'une dans tribale.  Après ces plan au milieu de la danse, nous retrouvons Simon, qui sort de la forêt, comme dans le livre ; avec un plan moyen, on le voit avancer jusqu'à la plage.    Puis un plan en contre plongée sur un des garçons pointant du doigt Simon nous apprend qu'ils prennent Simon pour le monstre. Dans leur dans et dans cette folie, ils prennent Simon pour la bête, tout le monde arrête de chanter lorsque que le garçon dit qu'il y a le monstre.    Puis ils se jettent tous sur lui en hurlant, la caméra est alors placée derrière Simon qui sort de la forêt, nous voyons ainsi les enfants se jeter sur lui, foncer dessus comme un troupeau de bêtes sauvages.    Lorsqu'ils commencent à le frapper avec leurs bâtons, on obtient un sentiment de puissance, de danger mortel des enfants qui s'acharnent sur Simon avec des plans en contre plongées sur les enfants, puis des gros plans sur le visage de Simon qui hurle, effrayé.    Le corps de Simon disparaît, les par un plan moyen nous voyons le groupe d'enfants se diriger vers la mer. On peut ensuite voir un gros plan sur l'écume des vagues, alors qu'un enfant scande « kill !kill! Kill ! «. Les enfants s'arrêtent de chanter laissant alors place à un chant lyrique, signal de la mort de Simon et du premier drame, premier meurtre commis. Le dernier plan de la séquence est celui du corps de Simon flottant dans l'eau, qui va disparaître emporté par la mer.    Il ne reste que la mer, la séquence s'achève avec un fondu au noir et la fin du chant lyrique. 

mouches

« vraiment le monstre.

Par un plan en contre plongée, comme à la place du parachutiste, on voit Simon s'accrocher puis reculer.

Avec un raccord son nous retournonsensuite avec les autres enfants, ils sont sur la page en train de s'amuser, de crier, et de danser autour du feu.

Les plans qui suivent sont d'abord des gros plans sur despartie du corps des enfants, puis sur le feu, viennent ensuite une succession de plans larges sur les enfants et le feu.

La lumière est importante dans cette séquence, icion ne voit presque rien , il y a un fort contraste avec le feu et les torches des enfants. Les plans qui suivent sont plus rapprochés, ont retrouve des plans poitrine serrés sur le buste ou le visages des enfants.

Leur cris, leur dans autour du feu et ensuiteleur chant « kill the pig...

» donnent un sentiment de tribalisme dans leur célébration.

Pour cette scène notamment, Peter Brook n'a pas ordonné de chosesparticulières aux enfants, c'est leur improvisation qui rend la scène crédible et si vraie dans la barbarie infantile qu'elle dégage.

Lorsqu'ils se mettent à chanter lesplans sont serré sur leur visages. Puis le caméraman, comme presque dans la plus part des plan de cette séquence, la caméra à l'épaule, se place avec les enfants dans leur dans, nous donnant ainsil'impression d'être dans cette danse tribale.

On distingue mal les visages, les enfants bougent, il y a peut de lumière, les seuls visages que l'on voit semblenttransformés, comme transcendés par leur danse et leur chant.

Lorsqu'on voit un visage d'un enfant, il regarde la caméra, le spectateur.

Tous ces plans font ressortirl'ambiance primitive, une sorte de retour à l'état sauvage. Un plan large nous montre ensuite l'agitation des enfants , leur excitation qui se révèle être à la limite de la folie.

Les gros plans sur les flammes et les cris d'enfantscontribuent à cette impression de désordre primitif. Nous les voyons ensuite par un plan en contre plongée, débuter leur imitation de duel, de chasse au cochon.

En regardant attentivement on peut voir que Ralph etPiggy participent à cette reproduction, mais les images sont rapides et les mouvements des enfants dans l'obscurité ne nous permettent pas de les identifier clairementdés la première fois.

Les enfants ne sont alors qu'un groupe tribal, la plupart sont maquillés, déguisés, il n'ont plus d'identité à ce moment là. Du fait que la plupart des plans sont donc filmés caméra à l'épaule, et le jeu instinctif des enfants, qui regardent la caméra, font presque participer le cameraman dansleur danse, tout cela nous donne l'impression de faire partie d'une dans tribale.Après ces plan au milieu de la danse, nous retrouvons Simon, qui sort de la forêt, comme dans le livre ; avec un plan moyen, on le voit avancer jusqu'à la plage. Puis un plan en contre plongée sur un des garçons pointant du doigt Simon nous apprend qu'ils prennent Simon pour le monstre.

Dans leur dans et dans cette folie, ilsprennent Simon pour la bête, tout le monde arrête de chanter lorsque que le garçon dit qu'il y a le monstre. Puis ils se jettent tous sur lui en hurlant, la caméra est alors placée derrière Simon qui sort de la forêt, nous voyons ainsi les enfants se jeter sur lui, foncer dessuscomme un troupeau de bêtes sauvages. Lorsqu'ils commencent à le frapper avec leurs bâtons, on obtient un sentiment de puissance, de danger mortel des enfants qui s'acharnent sur Simon avec des plans encontre plongées sur les enfants, puis des gros plans sur le visage de Simon qui hurle, effrayé. Le corps de Simon disparaît, les par un plan moyen nous voyons le groupe d'enfants se diriger vers la mer.

On peut ensuite voir un gros plan sur l'écume des vagues,alors qu'un enfant scande « kill !kill! Kill ! ».

Les enfants s'arrêtent de chanter laissant alors place à un chant lyrique, signal de la mort de Simon et du premier drame,premier meurtre commis.

Le dernier plan de la séquence est celui du corps de Simon flottant dans l'eau, qui va disparaître emporté par la mer. Il ne reste que la mer, la séquence s'achève avec un fondu au noir et la fin du chant lyrique. Conclusion : Sa Majesté des Mouches est donc l'histoire d'enfants perdus, un roman d'aventure, mais plus que cela, il s'agit d'une critique sociale.

L'auteur du roman porte unregard critique sur la civilisation, il veut faire ressortir la fragilité de cette dernière.

La première adaptation du livre respecte cet aspect critique grâce notamment à lamise en scène de Peter Brook, au jeu instinctif des enfants.

Cela permet en effet de souligner la réalité de la sauvagerie inscrite en l'homme, et dans les enfants aussi.L'auteur analyse donc la fragilité de la civilisation.

La liberté semble laisser s'imposer la sauvagerie, la barbarie.

Chacun des personnages dans le livre comme dansles deux versions représente une valeur, un symbole.

Par exemple Ralph représente la démocratie, les règles.

Jack lui représente par opposition le pouvoir guerrier, labarbarie.

Ou encore Piggy, lui représente la raison, et Simon la vérité.

Bien que la deuxième version, plus récente ai subit quelques changements (avec la présence ducapitaine sur l'île surtout), l'idée de sauvagerie destructrice refoulées par les normes et qui s'impose peu à peu sur l'île, est aussi présente.

La mort du capitaine et lamorte de Simon similaire aux roman, symbolisent la chute de leur civilisation éphémère.

Dans les deux adaptations comme dans le livre, la barbarie se révèle enfouiemais présente, inhérente à l'homme et aux enfants, elle se révèle par l'absence de règles, de normes ; la peur, les croyances. Sources : fr.wikipedia.org/.../Sa_Majesté_des_mouches crdp.ac-bordeaux.fr/.../SaMajesteMouches_090624.pdfia64.ac-bordeaux.fr/fileadmin/...et.../colcin-Samajestedesmouches.pdfhttp://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3507.htmlSa Majesté des Mouches, 1963, de Peter BrookSa majesté des Mouches, 1954, William Golding. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles