Ray, Nicholas - réalisateur de cinéma.
Publié le 19/05/2013
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violent et une aveugle.
3 UN AUTEUR FLAMBOYANT
Après un film de commande consacré à l’aviation, les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks, 1951), avec John Wayne, il reprend sans les signer les films Racket (The Rackett, 1951) de John Brahm et Macao (1952) de Josef von Sternberg, puis
réalise, avec son ami Robert Mitchum en vedette, un bouleversant mélodrame dans le milieu du rodéo, les Indomptables (The Lusty Men, 1952).
La critique européenne le considère déjà comme un des auteurs majeurs de sa génération, mais, en revanche, son caractère indépendant n’inspire guère confiance aux producteurs d’Hollywood.
Après être resté deux ans sans travail, il met en scène
un western de série B, avec Joan Crawford et Sterling Hayden, Johnny Guitare (Johnny Guitar, 1954) — devenu un film culte — et enchaîne avec un autre western tout aussi fiévreux et personnel, À l'ombre des potences (Run for Cover, 1955), dont
James Cagney tient la vedette.
Ray réalise la même année un film qui le rend mondialement célèbre, la Fureur de vivre (Rebel Without A Cause, 1955), avec James Dean et Natalie Wood.
Cette histoire de délinquance juvénile et d'amour contrarié est filmée avec une sensibilité et
un talent tels que le public, et particulièrement les jeunes, s’est identifié massivement aux héros.
Devenu un metteur en scène très en vue grâce à ce succès, il réalise l'Ardente Gitane (Hot Blood, 1956), un mélodrame sur les gitans, dont Jane Russel est la star ; puis Derrière le miroir (Bigger Than Life, 1956), description des effets de la drogue
chez un professeur joué par James Mason, dans lequel il expérimente des figures plastiques au chromatisme somptueux.
Il tourne encore une version lyrique de la vie de Jesse James, le Brigand bien aimé (The True Story of Jesse James, 1957), transpose en cinémascope noir et blanc le roman de René Hardy, Amère Victoire (Bitter Victory, 1957), pour en faire une
analyse impitoyable de la confusion des sentiments face aux impostures liées à la guerre, pousse le lyrisme aux frontières de l'abstraction avec la Forêt interdite (Wind Across The Everglades, 1958), puis transforme un film de gangsters, Traquenard
(Party Girl, 1958), en chorégraphie où les mouvements de caméra, le jeu des couleurs et la mise en scène rageuse atteignent des sommets de poésie.
4 GROS BUDGETS ET EXPÉRIMENTATIONS
Après une œuvre superbe sur un couple d'esquimaux, les Dents du diable (The Savage Innocents, 1960), il réalise une superproduction biblique, le Roi des rois (Kings of Kings, 1961), suivie d’une superproduction historique, les Cinquante-cinq jours
de Pékin (55 Days at Peking, 1963), dans laquelle il ne réussit que partiellement à imposer son style et sa thématique.
Suivent dix années d’errance et de projets non aboutis.
Ray revient ensuite avec un film d'avant-garde qu'il produit lui-même, We Can't Go Home Again (1973-1976), mais pour lequel il ne trouve pas de distributeur.
Puis il signe et interprète The
Janitor (1974), un sketch du film néerlandais Rêves humides (Wet Dreams).
En 1977, le réalisateur allemand Wim Wenders lui confie un rôle dans l'Ami américain (Der Amerikanische Freund). L'amitié des deux hommes va conduire ceux-ci à collaborer à nouveau pour un film magnifique et terrible, Nick's Movie (Lightning
Over Water, 1980), récit autobiographique de l’agonie de Ray, atteint d'un cancer, documentaire plein de grâce et d’émotion.
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