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Ozon, François - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Ozon, François - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Ozon, François (1967- ), réalisateur et scénariste de cinéma français. 2 LE COURT MÉTRAGE : UNE « VRAIE NÉCESSITÉ « 2.1 Les premières oeuvres Né à Paris, François Ozon poursuit des études d'arts plastiques (option cinéma) à l'université. Entre 18 et 22 ans, il réalise une trentaine de films en format Super 8, qui sont autant des exercices expérimentaux que des films nés « d'une vraie nécessité «, mettant en scène ses proches. Au sein du département « réalisation « de La fémis (qu'il intègre en 1990), il réalise plusieurs courts métrages avant de se faire remarquer à la faveur de Victor (1993) et de son film de fin d'étude Une rose entre nous (1994), projetés dans de nombreux festivals (Clermont-Ferrand, Kiev ou New York) ; ces deux oeuvres interrogent les personnages sur leur identité sexuelle, avec humour, provocation et une esthétique déjà caractéristique de son travail à venir. 2.2 L'avènement d'une thématique et d'un style originaux Parallèlement, en 1994, François Ozon réalise avec des acteurs non professionnels son premier film &la...

« Charlotte Rampling et François Ozon Charlotte Rampling est ici aux côtés de François Ozon à l'occasion de la présentation du quatrième long métrage de ce dernier, Sous le sable (2000), subtile évocation de la mort et de l'absenced'un être aimé.

Jeune réalisateur dont le premier film Sitcom date de 1998, François Ozon incarne le renouveau du cinéma français.

Il a par ailleurs permis à l'actrice Charlotte Rampling, à lafaveur d'un rôle tout en retenue et sensibilité, de renouer avec le succès et de « relancer » sa carrière.AFP/Corbis À la faveur de Sous le sable (2000), le cinéma de François Ozon est pour la première fois reconnu pour la profondeur de son propos.

Cette histoire simple d’un déni face à la mort (interprétée par Charlotte Rampling et Bruno Cremer), racontée avec une émotion épurée et portée par une mise en scène classique, ne ressemble en effet en rien aux précédents films « théâtraux » dans lesquels le réalisateur-démiurge manipulait ses personnages avec délectation.

Le Temps qui reste (2005) poursuit cette réflexion en évoquant sans détours ni faux-semblants la mort programmée d’un jeune homme qui se sait condamné par la maladie ; le réalisateur observe cette fois un personnage qui accepte — autant que possible, humainement — cette échéance.

Porté par les performances retenues de Melvil Poupaud et Jeanne Moreau, le film est sobre et élégiaque. Swimming Pool (2003, présenté dans la sélection officielle du festival de Cannes) évoque la relation conflictuelle entre deux femmes au tempérament radicalement opposé — la première (incarnée par Charlotte Rampling) est une romancière en panne d’inspiration, la seconde (Ludivine Sagnier) une jeune fille au comportement sexuel libéré —, qui s’observent, tour à tour agressives, curieuses et fascinées, dans un huis clos porté par l’inquiétude et l’incertitude — autant celles des personnages que du spectateur ; le réalisateur y questionne en outre le processus même de création, nourri d’espoirs, de fantasmes et de désillusions.

5x2 (2004) remonte pour sa part le temps d’une relation de couple en cinq moments clés, de la rupture à la rencontre. Adaptation d’un roman de l’écrivain britannique Elizabeth Taylor, Angel (2007) suit le parcours romanesque, entre grandeur et décadence, d’une jeune femme ambitieuse et virevoltante pendant la période édouardienne.

Si la mise en scène épouse la démesure du personnage principal, elle montre également ses failles. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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