Devoir de Philosophie

New York—Alexandrie

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

new york
toujours (1990) — devient au¬jourd'hui une tétralogie avec un nouvel opus dans lequel le cinéaste poursuit sa quête au¬tobiographique en s'interro¬geant sur ses relations avec l'Amérique, relations d'amour-haine. « J'ai appris mon mé¬tier en Amérique, j'y ai eu mes premières amours. Mais je me sens trahi par la poli¬tique étrangère de celle qui était ma meilleure amie, ma maîtresse », déclarait le ci-néaste à l'Agence France-Presse en septembre 2002. Dans les trois premiers volets de la trilogie, il racontait sa jeunesse pendant la guerre à Alexandrie, sa passion pour le cinéma américain, en particu-lier pour les comédies musica¬les, enfin ses débuts au ciné¬ma. Adolescent, ne se pre¬nait-il pas pour Gene Kelly ? Mais il n'y racontait pas ses années de formation à Holly-wood, quand il traînait dans les studios de Universal et ob¬servait de loin Hedy Lamarr et Rita Hayworth. Ses premiers films seront des mélodrames, puis des oeuvres inspirées du. néoréalisme, mais le cinéma américain ne sera jamais bien loin
new york

« toujours (1990) -devient au­ jourd'hui une tétralogie avec un nouvel opus dans lequel le cinéaste poursuit sa quête au­ tobiographique en s'interro ­ geant sur ses relations avec l'Amérique , relations d'amour ­ haine.

« J'ai appris mon mé­ tier en Amérique, j'y ai eu mes premières amours.

Mais je me sens trahi par la poli ­ tique étrangère de celle qui était ma meilleure amie , ma maîtresse », déclarait le ci­ néaste à I' Agence France­ Presse en septembre 2002 .

Dans les trois premiers volets de la trilogie , il racontait sa jeunesse pendant la guerre à Alexandrie , sa passion pour le cinéma américa i n, en particu ­ lier pour les comédies musica­ les, enfin ses débuts au ciné­ ma .

Adolescent , ne se pre­ nait-il pas pour Gene Kelly ? Mais il n'y racontait pas ses années de format ion à Holly ­ wood, quand il traî nait dans les studi os de Universal et ob ­ s ervait de loin Hedy Lamarr et Rita Hayworth.

Ses premiers films seront des mélodrames, .

puis des œuvres inspirées du néoréalisme , ma is le cinéma américain ne sera jamais bien loin .

Le 11 septembre T out va changer avec le 11 septembre 2001, qui tou ­ che le cinéaste au c œur .

Il par - t icipe au film collectif sur les attentats de New York, 11 '09"01 , mis en scène par de s réali sateur s du monde en­ tier , dont l'israélien Amos Gi­ ta ï, le Japonais Shohei lma­ mura, le Franç ais Claude Le­ louch, le Britanni que Ken Loach , !' Irani enne Samira Ma­ khmalbaf , le Burkinabé Idris ­ sa Ouedraogo , ! 'Américain Sean Penn .

Le court métrage qu'il ré alise dans ce cadre témoigne de sa conscience du dialogue néces ­ saire entre les cultures et de son désenchantement à pro- pos de la société américaine .

Car, depuis la série d'attentats préparée et e xécutée par des fanat iques se réclamant d'un islam radical, Chahine, fils de la tolérante Alexandrie , ne comprend plus l'Amérique, qui emprunte à son tour la voie du radicali sme au lieu de prôner le dialogue.

Sur le tournage de son nouveau film , La Rage au cœur, ses pro­ pos à des journaux comme Li­ bération témoignent de cet embarras : «Ce film est autobiographique, il sort des tripes, il me fait souffrir, mê-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles