NAISSANCE DU CINÉMA PARLANT
Publié le 19/09/2018
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Un an après la présentation de son Kinetoscope à l'Exposition Universelle de Chicago en 1893, Thomas A. Edison proposait à ses représentants un nouvel appareil appelé Kinetophone permettant de voir et d'entendre une chanteuse ou une musique militaire. Il s'agissait là d'un premier embryon de cinéma sonore, mais le synchronisme était inexistant et le son lui-même défectueux. Le Kinetophone eut une existence éphémère, tout comme plusieurs de ses successeurs.
Charles Pathé avait renouvelé l'expérience d'Edison, cette fois sur un écran, sans plus de succès, le film n’étant chez lui qu'une vague illustration visuelle des rouleaux de phonographe.
C'est le savant français Auguste Baron qui tenta le premier de créer un synchronisme réel entre l'image et le son. Dès 1896, il fit breveter « un système d'appareil servant à enregistrer et à reproduire simultanément les scènes animées et les sons qui les accompagnent. Il ne manquait que la couleur. Baron y pensa et, ajoutant la couleur à son invention, prit en novembre 1899 un brevet pour le Cinématorama Parlant.
Les chercheurs étrangers n’eurent guère plus de chance. En Allemagne, le producteur de films Oskar Messter avait fait breveter en 1905 un procédé de cinéma sonore qui n'eut pas de vie réelle, pas plus que celui d'Ernst Vorbeck en 1913.
L'invention du Tri-Ergon (1919) fit naître de grands espoirs qui ne se réalisèrent pas. Pourtant, les trois ingénieurs, Hans Vogt, Joe Engl et Joseph Massolle, avaient eu l'idée révolutionnaire de renoncer au phonographe pour inscrire le son en marge de la pellicule. Le Tri-Ergon, dont la démonstration en public eut heu en 1922, passa de mains en mains pour arriver en 1928 à la Tobis. Trop tard : un proeédé identique existait déjà aux États-Unis.
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