movida almodovar

« films d’Almodovar.

Encore une fois, celui-ci n’a pas peur de la censure et va dans l’extrême (ex : concours d’érection dans « Pepi, Lucie,Bom[…]) - La référence à la dictature de Franco et l’autorité : Si, dans ses films, l’héroïne n’est d’autre que la movida personnifiée, les hommes sont souvent la représentation du Franquisme.

(ex : Juan dans « Pepi, Lucie, Bom[…] » ).

Dans ses films, on retrouve toujours une figure d’autorité qui vient s’opposer au personnage principal (movida), ou bien à une figure personnifiée de l’Espagne. - Le refus de l’idéologie : L’Espagne, qui reste meurtrie d’une dictature sévère, ne veut plus suivre d’idéologie.

Un seul mot d’ordre : suivre son propre désir.

Almodovar applique à merveille cette citation.

Dans ses films, on se moque, voire on insulte la religion.

Le contenu peut parfois être choquant.

Le franquisme est souillé et moqué à son tour, mais il ne ressort pas toujours perdant (ex : Le mari de Lucie dans « Pepi, Lucie, Bom[…] ») - Les relations malsaines : elles se regroupent toutes dans le cadre de la famille.

On retrouve fréquemment l’exemple de l’enfant abandonné (ex : « Talons aiguilles »), mais parfois, les relations sont beaucoup plus nuisibles pour le personnage comme dans le film « Volver »(2005) où il est histoire de viol, jusqu’à aller au meurtre. - Le goût de la frivolité et du kitsch : Dans ces premiers longs métrages, Almodovar construit ses décors avec une explosion de couleurs, ainsi que pour les costumes.

La movida entraîne chez lui un mélange d’excentricité et de folie dans toute la partie esthétique de ses films.

Le rouge , qui est présent de partout, est sa signature.

Les décors sont construits à la manière d’un tableau : chaque détail à son importance.

Almodovar aime faire des rappels de couleurs.

Le rouge représente à la fois la passion, le désir, le danger et la douleur.

Il évoque la vie. - Une galerie de personnages loufoques : punks, rockers, flics fascistes et travestis, tous drogués et obsédés sexuels.

Ils peuvent jouer un rôle d’adjuvant comme d’opposant. - L’homosexuel ou le transsexuel : La movida entraîne une révélation sexuelle chez les hommes aussi bien que chez les femmes.

La dictature qui interdisait l’homosexualité étant abolie, Almodovar n’hésite pas à prôner ces préférences sexuelles.

Il l’exalte dans tous ces films, si bien qu’on est même plus choqué de ces relations (âge et sexe confondus).

Le transsexuel est quant à lui un personnage emblématique de la movida.. »