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Méthodes de prises de vues

Publié le 05/11/2011

Extrait du document

En photographie, il importe peu que les sujets les plus di ssemblables se succèdent sur une même pellicule. Procéder de pareille façon en cinéma constitue une erreur. En ·effet, après l'intervention du montage, les scènes enregistrées doivent se compléter les unes les autres pour former une suite cohérente. Il faut aboutir, même pour un simple souvenir familial dénué de toute prétention, à un récit par l'image à la fois logique, agréable et s'ordonnant autour d'une idée directrice.

« mettre son bateau à l'eau ...

Pour cette chasse aux images, vous vous faites aussi discret et alerte que possible, vos « victimes » ne doivent pas avoir le temps de vous repérer.

C'est dire la brièveté des plans.

Des impressions, voilà ce que vous recherchez avant tout.

Maintenant que la toute première compétition s'engage, ne vous hâtez pas de filmer.

Réser­ vez votre pellicule pour les épreuves plus impor­ tantes, et surtout ne restez pas au même empla­ cement.

Allez et venez, dans la mesure où vous pouvez le faire, en brandissant ostensiblement votre caméra, ce qui sert bien souvent de lais­ sez-passer.

Plus grande sera la variété des points de vue, plus l'intérêt et l'agrément de votre film augmenteront.

L'apothéose de ces réjouissances étant diiment enregistrée, soyez encore aux aguets, car il vous faut une conclusion.

Ce pourrait être, au hasard des rencontres, les groupes qui se dis­ persent et dont la lumière tardive allonge les silhouettes, le parking à l'indescriptible embou­ teillage et, peut -être, entraîné au fil de l'eau, le programme d'une fête qui appartient désormais au passé.

Au total, le métrage enregistré sera à p-eine supérieur à celui de notre premier exemple.

Mais grâce aux plans complémentaires que vous aurez eu le soin de prendre, votre reportage sera d'une autre venue.

Enfin, ses trois parties principales en feront un film correctement cons­ truit.

Le gros plan embrasse un champ réduit.

Il est souvent employé pour donner toute l'Importance voulue au visage.

(Photo Rollel} Reconnaissez que cette méthode ne demande de votre part qu'un petit effort supplémentaire et un peu de réflexion.

Très vite, ceci deviendra un véritable réflexe.

De la vue d'ensemble au très gros plan Dans un récit littéraire, on se sert de mots pour composer des phrases .

Ici, les mot s de­ viennent des plans et leur assemblage constitue des scènes.

Dans la précédente description, il a été fait allusion à l'emploi du zoom pour cadrer des plans de différentes grosseurs.

En fait, cette modification s'obtient surtout en plaçant la caméra à des distances plus ou moins éloigné es du sujet à filmer.

On admet généralement qu'il existe cinq sortes de plans : Le plan d'e nsemble qui se rapporte , comme le nom l'indique, à une scène très étendue.

Ce serait, pour reprendre l'exemple de la fête nautique, une vue montrant à la fois le bassin, la flotille ct la foule des specta­ teurs.

L e plan moyen cadre ordinairement une scène en demi-ensemble; par ·exemple, un groupe de spectateurs et un seul voilier.

Le plan rapproché , dénommé parfois plan américain, montre d'assez près le personnage. »

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