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L'usine à rêves de Hollywood dans les années 20

Publié le 02/04/2019

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Parce qu'ils ont connu la dureté de la vie et qu'ils n'ont jamais perdu de vue la possibilité du bonheur et de la richesse, ces immigrants de l'est de l'Europe sont en mesure de construire \"l'usine à rêves\" d'Hollywood et tout son lot de mythes d'ascension et de gloire.

 

Des coûts de production qui explosent ne tardent pas à mettre une sourdine au despotisme des magnats. Si le cinéma américain a conquis la suprématie internationale, ce sont bel et bien les grandes banques qui possèdent la majorité des actions dans la plupart des principales sociétés de production.

La décennie des comiques. La comédie est le genre hollywoodien

« par excellence des années 20.

Dans les années 1900 déjà, Mark Sennett produit des comédies qui ont un grand succès.

Charlie Chaplin, maître incontesté du cinéma muet comique, romantique et profondément humain, tourne "The Kid" (1920) et "La Ruée vers l'or" (1925), devenus des classiques.

Dans son rôle de petit bonhomme, il se place du côté des opprimés et devient un personnage auréolé de merveilleux, auquel on s'identifie sans peine. Buster Keaton, appelé aussi "l'homme qui ne rit jamais" en raison de son impassibilité de roc, connaît de gros succès en tant que metteur en scène et acteur, avec "La Croisière du Navigator" (1924) et "Le Mécano de la "General"" (1926).

Cela lui permettra de travailler pendant des années en totale indépendance à la Metro-Goldwyn-Mayer. Stan Laurel et Oliver Hardy deviennent partenaires en 1926. Dans les rôles de Stan et Ollie, ils excellent aussi bien dans les pitreries clownesques que dans les satires sociales, recensant avec un sérieux irrésistiblement comique les innombrables catastrophes de la vie de tous les jours. Du western à Valentino. Dans les années 20, le western s'impose au niveau international.

En 1923, on doit à James Cruze "La Caravane vers l'ouest".

En 1924, John Ford tourne "Le Cheval de fer", une histoire sur la construction de la ligne de chemin de fer qui relie la Central Pacific à l'Union Pacific.

En tournant des scènes de chevauchée et de coups de feu, ils créent un genre entièrement lié à l'identité américaine, celui des westerns épiques. Cecil B.

DeMille, à la fois producteur et metteur en scène, tourne en 1923 un film monumental typiquement américain, "Les Dix commandements", et un film sur le Christ en 1927, "Le Roi des rois".

Les films d'aventures avec l'élégant Douglas Fairbanks, tels que "Robin des Bois" (1922) et "Le Voleur de Bagdad" (1924) attirent un public fort nombreux.

L'Italien Rudolph Valentino est l'idole des femmes; pourtant, il ne se laisse pas emprisonner dans le rôle du gigolo, et apparaît aussi en héros dans des productions comme "Le Fils du Cheik" (1926). Robert Flaherty fait quant à lui partie des outsiders: dans le Canada sauvage, dans les mers du Sud et dans les îles irlandaises d'Aran, ce pionnier américain du film documentaire réalise l'oeuvre de sa vie.

Après le succès de son documentaire "Nanouk l'Esquimau" (1920-1921), il travaille sur commande de la Paramount et produit "Moana" (1923-1925) un film sur la vie des insulaires des mers du Sud. Des stars venues d'Europe. La Suédoise Greta Garbo entame sa carrière au même moment que des Américaines telles Mary Pickford et Gloria Swanson.

Les producteurs lui collent une image de femme secrète et tragique qui souligne encore ses peurs personnelles.

Elle joue la plupart du temps dans des histoires d'amour malheureux.

Sa sensualité froide et sa voix rauque feront d'elle une grande star du cinéma parlant. Des metteurs en scène viennent également d'Europe: le Viennois Erich von Stroheim, assistant de David Griffith pendant la 2. »

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