L'Histoire de la nouvelle vague.
Publié le 03/04/2011
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L'Histoire de la nouvelle vague.
On peut dater l'acte de naissance de la nouvelle vague avec le court métrage de Jacques rivette, le coup du berger. Il tourne ce film dans des conditions semi professionnelles, dans l'appartement de Claude chabrol producteur délégué du film pour le prix de la pellicule. Le coup du berger donne le départ d'une série de courts métrages réalisés par les jeunes des cahiers, séduits par les conditions semi professionnels du tournage et le peu de moyens employés. Ainsi, chacun y va de son court métrage, Eric Rohmer avec Véronique et son cancre 1958, jean Luc Godard avec Tous les garçons s'appellent Patrick 1957, et puis Truffaut avec Les mistons 1957. En 1958, Chabrol est le premier à se plonger dans le long métrage. Grace à un héritage il réalise les cousins et le beau serge. Ce passage à l'acte donne naissance à une formidable aventure collective . Truffaut : les jeunes qui ont put trouver des capitaux par leur famille- cas de louis malle, chabrol, Truffaut- ont fait les premiers films de la NV, mais le succès de ces premiers films à permis à ceux qui venaient derrière et qui n'auraient put réunir tout de suite des capitaux, de trouver des financements auprès de producteurs opportunistes. En deux ans, tous ceux qui voulaient faire des films aux cahiers l'ont fait. Ces films ont été conçus dans la même optique que « Hiroshima mon amour «, en prévoyant le pire. Ce sont des films qui ont été tournés dans de telles conditions d'économies qu'une exploitation minime suffit à les amortir. Truffaut justement abandonne la critique et tourne les 400 coups. Pour sa première réalisation, Truffaut entre dans le monde de l'enfance et en saisit la vérité. Il rompt définitivement avec le cinéma traditionnel. Au festival de Cannes le film fait l'évenement.les ventes à l'étranger rapporte le deux fois le budget du film. Le terme « nouvelle vague « fait désormais fureur, le monde entier s'en empare. Le phénomène jeune emporte tout sur son passage, les producteurs de type classique remettent leur système en question et se mettent en quête de jeunes cinéastes. En quatre ans, près de 170 cinéastes tournent leur premier film, la plupart ne dépasseront pas ce chiffre unique. Néanmoins cette abondance nuira à la nouvelle vague. En 1959, jean Luc Godard réalise A bout de souffle, qui sera considéré comme le film manifeste qui illustre la théorie et le pratique du cinéma de la nouvelle vague, pourtant le film ne renie pas une inspiration classique tant Godard essaie de faire revivre un cinéma ancien et aimé. Le film révolutionne l'écriture cinématographique, modifie l'histoire du cinéma. Il y a un avant et un après a bout de souffle. Peu de temps avec l'aide de Chabrol, Rohmer réalise Le signe du lion qui malgré le remarquable film qu'il représente fut un échec commerciale total. 1960 marque la fin de l'enthousiasme et de l'âge d'or médiatique de la NV. Les échecs successifs de « tirez sur le pianiste «, « une femme est une femme « et de « Lola « font des jeunes de la NV des boucs émissaires idéaux, rendus coupables de la désaffection du grand public. La presse qui un an auparavant faisait l'éloge de ce mouvement le qualifie désormais de cinéma « intello et ennuyeux «. Devant ce changement de situation, avec l'arrivée de film anti-NV, Truffaut reprend la plume et prend position pour défendre ses amis Rizier, Rivette, Godard. Il écrira: « si l'on ramène la NV à ce qu'elle était à l'origine : faire un film de contenu assez personnel à moins de trent cinq ans, eh bien ! elle a été d'une richesse formidable, elle a tenu toutes ses promesses, elle a suscité des mouvements semblables dans presque tous les pays du monde, ce qui était inespéré. La NV est née en 1959 et, dès 1960, elle a été méprisée ; elle a été quelque chose de prestigieux pendant un an pour l'opinion publique. Le passage de l'éloge au dénigrement a été marqué par le film Rue des prairies, que la publicité présentait comme un film anti NV : Jean Gabin règle son compte à la NV. C'est à partir de ce moment que les journalistes qui avaient lancé le mouvement ont donné aux gens les clichés qu'ils avaient envi de lire. Avant ce film, quand on nous interviewait Godard, Resnais moi ou d'autres, nous disions :'la NV n'existe pas, ca ne veut rien dire', mais après il a fallu changer, et revendiqué son appartenance à ce mouvement.« La NV se dissipa aussi rapidement qu'elle était apparu. Toutefois elle marquera plusieurs générations de cinéastes à venir. Ainsi, les jeunes des cahiers, auront révolutionner le cinéma.
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