Les rêves dansants
Publié le 11/11/2013
Extrait du document
«
plus sur l’intérêt de « l’histoire » que sur celui du document.
« Sur les pas » de
la célèbre chorégraphe, le film promet moins de faire découvrir son spectacle
que le trajet accompli par les adolescents.
Le jeune âge et l’inexpérience des
danseurs nous promet une aventure périlleuse et émouvante .L’image répond au
texte en nous montrant que finalement les jeunes réussiront leur défi et
danserons sur scène.
En ordre sur la scène, les jeunes danseurs ont l’air de
véritables professionnels.
Au milieu de l'image, parmi les adolescents alignés
aux postures presque mécaniques, une jeune fille en bleu se détache.
Le sourire
qu'elle affiche et l'ampleur de son pas répondent à leurs gestes très mesurés, sa
danse enthousiaste à leur allure rêveuse.
Le jeu de scène seul distingue
personnages principaux ou secondaires, les jeunes à l’image ne sont pas ceux
que l’on suit le plus au long du film.
Les caractères «bâtons » en romain, très
verticaux, des titres s’opposent au mouvement des corps des danseurs, penchés,
comme en italique.
Les caractères du titre principal, en rouge, sont même choisis
dans des capitales étroites, pour marquer encore le resserrement, la rigidité, la
retenue de ces signes : ces rêves sont encore bien « coincés ».
En dessous, au
contraire, les jeunes danseurs – les jeunes femmes surtout – ont perdu un peu de
leur retenue elles se lâchent, elles sont entrainés par la musique comme si plus
rien ne pouvait les retenir.
Dans la dynamique d'ensemble, les différences marquées par les couleurs
voyantes des vêtements de chacun ne les empêchent pas d’être réunis : venus de
trois directions différentes, garçons et filles se rejoignent dans la chorégraphie.
Mains tendues et bras écartés, ils ne se touchent pas encore, mais étreignent des
partenaires invisibles.
Peut-être ces absents, qui révèlent les maux et les
aspirations de l’adolescence, sont-ils les véritables « rêves dansants » du titre.
L’assurance qu’affichent les jeunes laisse en tout cas peu de doute sur la
maturation acquise dans l’expérience.
Que ce soit pour une répétition tardive ou
une véritable représentation, la troupe à l’image est déjà en costume sur scène: il
ne s’agit pas d’assister à leur apprentissage mais à leur affranchissement.
Le
rêve se situe plus dans l’image car les personnages ont l’air de vivre un rêve
éveillé, ils ont réussi à relever le défi, ils se sont libérés , ils n’auraient pas pu
espérer mieux.
Le rêve dans le titre est plus hypothétique alors que l’image le
montre bien..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- HADRIANA DANS TOUS MES RÊVES René Depestre (résumé et analyse de l'oeuvre)
- VAGUE DE RÊVES (Une), d'Aragon
- VAGUE DE RÊVES (Une). Louis Aragon (résumé)
- EAU ET LES RÊVES. ESSAI SUR L’IMAGINATION DE LA MATIERE (L’) Gaston Bachelard (résumé & analyse)
- PAIN DES RÊVES (Le). Louis Guilloux