Devoir de Philosophie

Les grands films d'amour

Publié le 18/11/2018

Extrait du document

amour

VARIATIONS SUR LE MÊME THÈME

Depuis plus d'un siècle, la production de films d'amour a été très abondante, et ce, partout dans le monde. Si le Septième art s'est intéressé depuis ses débuts à ce puissant sentiment humain, c'est probablement parce que, comme le déclarait François Truffaut (19321984), « l'amour est le sujet de tous les sujets ».

Il représente peut-être, toujours selon F. Truffaut, « notre unique dénominateur commun ». Pour autant, les films d'amour qui nous émeuvent le plus dépeignent un amour tragique, impossible. Souvent, l'histoire est malheureuse, parce qu'il y a passion (l'étymologie de ce terme est « souffrir, endurer »), parce que les « gens heureux n'ont pas d'histoire » ?

Les films d'amour nous parlent de nous et de notre époque, de nos mœurs. De fait, la question de la place de la femme dans la société influence nettement les films : fatale, inaccessible, tentatrice ou soumise aux impératifs moraux ou religieux sont - entre autres - les différents visages de la femme peints dans ces films. Nous n'évoquerons pas ici l'amour filial ou fraternel mais seulement celui d'un couple d'amoureux.

PREMIERS ÉMOIS (LES ANNÉES 1930)

C'est en 1896 qu'un baiser apparaît sur les écrans de cinéma pour la première fois. Le cinéma muet propose déjà des films d'amour ; les mises en scènes (lumière, photographie...) sont essentielles dans la mesure où l'on n'entend pas encore les répliques des acteurs.

PUDEURS ET SUBVERSION

Assunta Spina (1915), de Custavo Serana, Italie, int Francesca Bertini, G. Serana, Carlo Benetti. Une jeune femme se sacrifie pour son amant mis en prison injustement.

La Rhapsodie satanique (1915), de Nino Auxilia, Italie, int. Lydia Borelli, est une version féminisée du grand mythe de Faust.

La Veuve joyeuse (1925), d'Erich von Stroheim, États-Unis, int Mae Murray, John Gilbert. Le film met en scène les amours chaotiques d'un prince héritier et d'une danseuse.

La Chair et le Diable (1926), de Clarence Brown, États-Unis, int. Greta Garbo, John Gilbert, Lars Hanson. Deux amis élèves officiers s'éprennent d'une femme fatale.

Loulou (1929, muet), de Georg W. Pabst, Allemagne, int. Louise Brooks, Gustav Diessl. Le mélodrame offre le portrait d'une femme tentatrice. Elle finit poignardée par Jack l'éventreur. On peut y lire une sanction des mœurs de cette femme fatale.

L'Age d'or (1930) de Luis Bunuel, France, int Gaston Modot Lya Lys. La subversion, le libertinage et la violence s'opposent au bon goût pour célébrer « l'amour fou ». Antisocial mais aussi antireligieux, le film se clôt sur une scène où un Christ participe à une orgie. Il fut interdit jusqu'en 1980.

Les codes sociaux

Sternberg, Allemagne, int. Marlene Dietrich, Emil Jannings. L'actrice chante qu'elle est « faite pour l'amour de la tête aux pieds », profondément charnelle et sensuelle.

Tarzan l'homme singe (1932) de Woodbridge S. Van Dyke, États-Unis, int. Johnny Weissmuller, Maureen O'Sullivan. Le personnage de Tarzan (d'après le roman de Burroughs) a inspiré de nombreux réalisateurs. Dans ce film, une Américaine civilisée s'éprend d'un homme plutôt primitif et bestial.

Quai des brumes (1938) de Marcel Carné, France, int. Jean Gabin et Michèle Morgan. C'est dans ce film que Jean Gabin déclare à Michèle Morgan : « t'as de beaux yeux, tu sais », laquelle répond : « embrassez-moi ».

Roméo et Juliette (1936) de George Cukor, États-Unis, int. Leslie Howard, Norma Shearer, John Barrymore.

La tragédie de Shakespeare a inspiré de nombreux réalisateurs, les amants de Vérone ayant été incarnés par des acteurs de tous les pays du monde.

L'Impossible Monsieur Bébé (1938) de Howard Hawks, États-Unis, int. Katherine Hepburn, Cary Grant. Quand un beau « mâle américain », paléontologiste, est complètement déstabilisé par une femme extravagante qui déclare : « c'est l'homme que je vais épouser, mais il ne le sait pas encore »...

La Règle du jeu (1939) de Jean Renoir, France, int. Marcel Dalio, Nora Grégor, Roland Toutain, J. Renoir. À l'orée de la Seconde

amour

« • Hiroshima mon amour (1959) d'Alain Resnais, France, int.

Emmanuelle Riva, Eiji Okada.

Prix de la critique internationale à Cannes.

Texte de Marguerite Duras.

A Hiroshima, une femme revit les souvenirs d'un amour de jeunesse auprès de son amant japonais.

• A bout de souffle (1959) de Jean-Luc Godard, France, int.

Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg.

Prix Jean Vigo.

Prix de la meilleure mise en scène à Berlin.

Le film tente de saisir sur le vif les atermoiements amoureux d'un couple -devenu mythique depuis- jusqu'au dénouement tragique.

• L'Awentura (1960) de Michelangelo Antonioni, Italie, int Monica Vitti, Gabriele Ferzetti.

Prix spécial du jury à Cannes.

Lors de vacances dans les îles Éoliennes, des couples se font et se défont.

• La Dolce vita (1960) de Federico Fellini, Italie, int.

Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée.

· Palme d'or à Cannes.

Cette grande fresque nous dépeint un monde en déclin, un héros déchu, désespéré, se livrant à la débauche.

• West Side Story (1961) de Robert Wise et Jerome Rabbins, États-Unis, int.

Natalie Wood, Richard Beymer, Russ Tamblyn, Rita Moreno.

Oscars du meilleur film, meilleure mise en scène et meilleurs seconds rôles.

Nouvelle variation sur le drame de Roméo et Juliette.

DÉSORDRES n TROUBLES AMOUREUX • Lolita (1961) de Stanley Kubrick, États­ Unis, int.

James Manson, Sue Lyon.

D'après Nabokov.

Un homme épouse une femme dont il est irrésistiblement­ et tragiquement -attiré par la fille.

• Le Goût du saké (1962) de Yasujiro Ozu, Japon.

Classique de la comédie sociale, le film reflète un respect des traditions proche du sacrifice.

• Iules et lim (1962) de François Truffau� France, int Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre.

Le film est une variation du triangle amoureux : deux amis aiment la même femme, qui est, comme le ditJim : «une apparition pour tous, pas une femme pour soi tout seul ».

Jeanne Moreau y chante le célèbre «tourbillon » de la vie.

• Lola (1962) de Jacques Demy, France, int.

Anouk Aimée, Jacques Harden.

Une jeune femme attend depuis sept ans le père de son enfant.

Elle croit l'apercevoir un jour et recroise un ancien ami, amoureux d'elle.

·Le Lit conjugal (1963) de Marco Ferreri, Italie, int Ugo Tognazzi, Marina Vlady.

Le cinéaste met en scène une femme provocatrice, tentatrice, dans une Italie encore dominée par le matriarcat.

• My fair Lady (1964) de George Cukor, États-Unis, int.

Audrey Hepburn, Rex Harrison.

Oscar du meilleur film.

D'après Bernard Shaw.

Un aristocrate GRANDS SÉDUCTEURS ET FEMMES FATALES De nombreuses actrices ont incarné des femmes fatales à l'écran.

Louise Brooks (1906-1985, 23 ans dans Loulou), Rita Hayworth (1918·1987), Mariene Dietrich (1901·1992), Joan Crawford (1908-1977), Anita Ekberg (1930-}, Greta Garbo (1905·1990, 21 ans dans La Chair et le diable), Ingrid Bergman (1915-1982} ou Lauren Bacall (1924·} sont diverses figures féminines de ces rôles.

Elles font rêver le public masculin (« le mythe de Garbo tient tout entier dans le secret de ce visage qui ne parlait pas, mais qui, pourtan� disait à chaque homme juste ce que celui-ci voulait entendre », Jacques Siclier) lilndis que les femmes s'Identifient à elles.

Les acteurs, pour leur pa� répondent également aux fanlilsmes du public féminin : Marlon Brando (1924·), Yves Montand (1921-1991), Humphrey éduque une marchande de fleurs de Covent Garden (un bas-quartier londonien) et découvre qu'il en est tombé amoureux.

Le plus gros succès de ce spécialiste de la comédie amoureuse et une nouvelle variation sur le thème de Pygmalion.

• Mariage à l'italienne (1964) de Vittorio de Sica, Italie, int.

Marcello Mastroianni, Sophia Loren.

Une prostituée finit par épouser l'homme qu'elle fréquente depuis 20 ans.

• Dom Juan au Le Festin de pierre (1965} de Marcel Bluwal, France, int.

Michel Piccoli.

Une des nombreuses adaptations de la pièce de Molière.

• Un homme et une femme (1966} de Claude Lelouch, France, int.

Anouk Aimée, Jean-Louis Trintignant.

Palme d'or à Cannes.

Oscar du meilleur film étranger.

Deux veufs se rencontrent à Deauville et rentrent ensemble sur Paris.

Le souvenir de leur ancien partenaire est encore douloureusement présent • Love (1969) de Ken Russell, Grande­ Bretagne, int Alan Baies, Oliver Reed, Jennie Linden, Glenda Jackson.

Oscar de la meilleure actrice.

D'après le roman de D.

H.

Lawrence.

Deux sœurs, deux jeunes hommes, deux couples, mais les relations humaines sont plus compliquées ...

• L'Amour fou (1969} de Jacques Rivette, France, int.

Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon.

La génération de mai 1968 s'est retrouvée dans ce film mettant en scène deux valeurs clés de l'époque : la liberté et l'amour passionné.

• Domicile conjugal (1970} de François Truffaut, France, int.

Jean-Pierre Léaud, Claude Jade.

Ce quatrième volet des aventures d'Antoine Doinel revisite les situations amoureuses dans une mise en scène très vive et travaillée.

· Love Story (1970} d'Arthur Miller, Bogart (1899·1957}, Marcello Mastroianni (1924·1996), John Gilbert (1895·1936) ou encore Clark Gable (1901-1960}.

Pourtan� leur pouvoir de séduction, grâce à leur physique de jeune premier, n'est pas la finalité première des films, ils sont en quelque sorte des séducteurs « malgré eux » : ce sont en tant qu'hommes- et non en lilnt qu'acteurs -qu'ils plaisent.

Au contraire, les actrices sont parfois enfermées dans ces rôles de femmes vénéneuses et ne pourront en sortir qu'avec peine, car leurs «fans adorent les haïr » en tant que femmes falilles.

Elles deviennent alors des icônes, de sorte que l'on pourrait paraphraser le titre du film de Roger Vadim (Et Dieu créa la femme, 1956, Brigitte Bardot a alors 22 ans) et dire que le cinéma créa la femme, plus précisémen� des femmes mythiques.

conjugal peut être un amour passionné et extrêmement fort.

• César et Rosalie (1972) de Claude Sautel, France, inl Romy Schneider, Yves Montand, Samy Frey.

Voici une autre version du triangle amoureux.

• Portier de nuit (1973} de Lilian a Cavani, Italie, int.

Charlotte Rampling, Dirk Bogarde.

Une femme retrouve en « portier de nuit » le SS qui lui avait infligé des sévices sadiques alors qu'elle avait 15 ans.

• Tous les autres s'appellent Ali (1973) de Rainer Werner Fassbinder, Allemagne, int.

Brigitte Mira, El-Hedi Ben Salem.

Le couple formé par une veuve sexagénaire et un immigré marocain, plus jeune, suscite désapprobation et rejet.

· L'important c'est d'aimer (1974} d'Andrzej Zulawski, France/Italie/ Allemagne, int.

Romy Schneider, Jacques Dutronc, Fabio Testi.

Un homme s'éprend d'une actrice de films pornographiques, unie douloureusemen� mais avec force, à un autre homme.

AIMER IUSQU'À LA DÉCHIRURE • L'Empire des sens (1976) de Nagisa Oshima, Japon, int Tatsuya Fuji, Meika Seiri, Eiko Matsuda.

Dans la tradition des estampes japonaises, le film dépeint l'érotomanie d'un couple poussée jusqu'au meurtre.

• Tess (1979} de Roman Polanski, France/ Grande-Bretagne, int.

Nastassja Kinski, Peter Firth.

Oscar du meilleur film.

D'après le roman de Thomas Hardy.

Une jeune femme est séduite par un châtelain.

• Le Mariage de Maria Braun (1979} de Rainer Werner Fassbinder, Allemagne, int Hanna Schygulla, Klaus Ltiwitsch.

Un couple est séparé par une série d'épreuves mais la femme restera fidèle à son mari.

VERTIGES DE L'AMOUR (LES ANNÉES 1980) • Le fadeur sonne toujours deux fois (1980} de Bob Rafelson, États-Unis, int.

Jack Nicholson, Jessica Lange.

Un amour passionnel, « fou »,se mue en tragédie, après le meurtre du mari par les amants.

Nouvelle adaptation du roman de James M.

Cain.

Élilts-Unis, inl Ali Mc Graw, Ryan O'Neal.

• A nos amours! (1983) de Maurice D'après le roman d'Erich Segal.

l:amour Pialat, France, int.

Sandrine Bonnaire, M.

Pia lat.

Le réalisateur dresse le portrait d'êtres dont la fragilité et l'indécision menacent les amours.

• Ainsi va l'amour (1984} de John Cassavetes, Élilts·Unis, inl Gena Rowlands, Seymour Cassel.

Seule œuvre de Cassavetes à présenter un dénouement heureux, le film raconte le rapprochement entre un gardien de parking et une femme cultivée.

• L'Amour braque (1985} d'Andrzej Zulawski, France, int.

Sophie Marceau, Francis Huster, T cheky Karyo.

D'après L'Idiot de Dostoïevski.

• 37 °2 Le matin (1986) de Jean-Jacques Beineix, France, int.

Béatrice Dalle, Jean-Hugues Anglade.

La vision de l'amour chez Beineix amène souvent des horizons baroques et désespérés.

Le film retrace le parcours chaotique d'un couple dont la jeune femme sombre peu à peu dans la folie.

• Out of Africa (1986} de Sydney .

-� ,...- .

-:., ' .; ...

." ..

1..

.

: 'j .

� ,_ ---� Pollack, États-Unis, int Robert Redford, Meryl Streep.

D'après les mémoires de Karen Blixen.

Oscars du meilleur film, meilleur metteur en scène, meilleur scénariste, meilleur directeur de la photographie, meilleur compositeur.

Le réalisateur de Tootsie (1982) signe ici son film le plus romanesque.

• Les Yeux noirs (1986} de Nikita Mikhalkov, Russie, int.

Marcello Mastroianni, Elena Sofonova.

Palme d'or à Cannes.

D'après Tchekhov.

Un vieil homme s'aperçoit qu'il se confie au mari d'une femme qu'il avait ardemment désirée.

UN RETOUR À LA PUDEUR ? DE 1990 À NOS JOURS Depuis ces quinze dernières années, le cinéma mondial semble opérer un retour vers davantage de pudeur.

Certains films tournent néanmoins l'amour en dérision (B .

Blier, W.

Allen).

RENCOHTR.ES INtDITES OU IMPOSSIBLES • Les Ailes du désir (1987) de Wim Wenders, Allemagne, int.

Bruno Ganz, Solveig Dommartin.

Prix de la mise en scène à Cannes.

Un ange descend parmi les hommes, devenant mortel par amour pour une trapéziste berlinoise.

· Les Amants du Pont-Neuf (1991) de Leos Carax, France, int.

Juliette Binoche, Denis Lavant.

Un jeune clochard recueille une jeune femme fragile et torturée.

Elle semble aussi menacée par la perte de la vue.

·La Leçon de piano (1993) de Jane Campion, Australie, int Holly Hunier, Harvey Keitel.

Palme d'or à Cannes.

Une jeune musicienne muette, tout juste débarquée en Nouvelle-Zélande, cherche à récupérer son piano, laissé sur la plage ...

• Adieu ma concubine (1993} de Chen Kaige, Chine, int Leslie Cheung, Gong Li.

Palme d'or à Cannes.

Une chronique de la Chine depuis 1924 à travers les amours homosexuelles de deux interprètes de l'opéra de Pékin.

· Les Vestiges du Jour (1993) de James Ivory, Grande-Bretagne, int.

Emma Thompson et Anthony Hopkins.

Le film peint un amour impossible entre un majordome et une intendante en raison de leurs fonctions sociales.

l:atmosphère est celle des romans anglais du XIX" siècle ; le point de vue des domestiques est retranscrit AMOURS SANS CONDmON • Sur la route de Madison (1995) de Clint Eastwood, Élilts·Unis, int.

Clint Eastwood et Meryl Streep.

Le film narre l'amour entre une femme mariée, sorte d'Emma Bovary de l'Amérique profonde, et un photographe.

• Breaking the Waves (1996} de Lars von Trier, Danemark, int.

Emily Watson, Stellan Skarsgard, Katrin Cartlidge, Jean-Marc Barr.

Grand prix du jury à Cannes, César du meilleur film étranger.

« Mélodrame érotique » selon son auteur, le film raconte l'amour schizophrène de Bess pour Jan, un travailleur étranger d'une plate-forme pétrolière.

• Titanic (1997) de James Cameron, États-Unis, int.

Kate Winslett, Leonardo Di Caprio.

11 Oscars dont meilleur film, meilleurs costumes et meilleure musique.

Ce spécialiste des effets spéciaux signe le mélodrame le plus coûteux (et le plus rentable) de l'histoire du cinéma.

• La Noce (1999) de Pavel Lounguine, Russie, inl Maria Mironova, Marat Basharov.

Cette comédie truculente décrit l'amour indéfectible que se portent deux jeunes Russes sur fond de corruption.

cc INACCESSIBLES ÉTOILES n • La Lettre (1999) de Manoel de Oliveira, Portugal/France/Espagne, int Chiara Mastroianni, Antoine Chappey, Pedro Abrunhosa.

Prix du jury à Cannes.

Adaptation de Lo Princesse de Clèves de Mme de La Fayette.

Une femme épouse un homme qu'elle n'aime pas, puis tombe amoureuse d'un autre homme.

• ln the mood for love (2000) de Wong Kar Wai, Chine et Hong Kong, int.

Maggie Cheung, Tony Leung.

Prix d'interprétation masculine à Cannes.

César du meilleur film étranger.

La pudeur et le respect animent un homme et une femme qui, bien qu'attirés l'un par l'autre, ne vivront physiquement rien ensemble, et ce malgré leur commune infortune conjugale.

• Le Mariage des moussons (2001) de Mira Nair, Inde, int.

Naseeruddin Shah, Vashundara Das.

Lion d'or à Venise.

Toute la famille Verma se retrouve à l'occasion d'un mariage.

La joie et les anciennes blessures encore bien présentes marquent la cérémonie, tandis que la mousson est toute proche.

On le voit bien, les grands films d'amour sont extrêmement nombreux ; en nous parlant d'amour- et de nous-mêmes - ils nous font probablement aimer aussi le cinéma.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles