Leila Mourad, la Garbo du Nil »

« Son patriotisme fut sans cesse mis en doute dans cette pé­ riode cruciale où les relations entre l'Égypte et Israël étaient si difficiles.

Et ce, même si Lei­ la Mourad n 'accepta jamais de se rendre en Israël.

Bien des années plus tard, Jo­ seph Assouline, son neveu, donnera une autre raison à ce départ, sans doute la plus proche de la réalité : telle« la Divine », Greta Garbo, Leila voulut demeurer dans la mé­ moire de son peuple comme le symbole d'une femme ma­ gique, aussi belle et aussi sé­ duisante que talentueuse.

Elle voulait rester figée dans une éternelle jeunesse sur la pel­ licule de quelques -uns des plus grands cinéastes de son pays.

SON FILS EST AUSSI COMÉDIEN Youssef Chahine avait fait tourner Zaki Abdel Wahab, le fils que Lei/a Mourad a eu avec Fatine Abdel Wahab, dans Alexandrie, encore et toujours.

Zaki, qui fut l'assistant de Chahine sur plusieurs films, a également été en 1933 le principal interprète de Mercedes, de Yousri Nasrallah.

Une carrière couronnée de succès L eila Mourad naît en 1918 dans une famille de musi­ ciens et d'artistes .

Très jeune, son père, le baryton Zaki Mou­ rad, l'encourage à s'orienter vers le chant classique.

A quin­ ze ans, lors d'un gala, elle se produit pour la première fois. »