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« Le Serengeti ne doit pas mourir »

Publié le 24/03/2019

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Avec son documentaire Le Serengeti ne doit pas mourir tourné en 1959 et couronné par un oscar, le zoologue allemand Bernhard Grzimek attire l'attention de l'opinion publique sur la menace qui pèse sur le monde animal africain.

 

Pour protéger les animaux des collectionneurs de trophées et des chasseurs de grands gibiers sauvages, les autorités établissent des premières zones protégées en Afrique de l'Est dans les années 50 et au début des années 60. Le Serengeti, parc national de Tanzanie depuis 1951, s'étend sur une superficie d'environ 14 800 km', soit un peu moins de deux fois la taille de la

10 tonnes d'ivoire confisquées à des braconniers vont être brûlées au Kenya.

Corse. Il s'agit d'une région de savane située entre le lacVictoria à l'ouest et le volcan Ngorongoro au sud-est. Le Serengeti est connu pour ses migrations annuelles de gnous qui représentent environ 1,3 million d'animaux, ainsi que par sa grande réserve d'éléphants, de rhinocéros, de lions, de zèbres, d'antilopes et de buffles.

 

L'action des braconniers dans les années 70 ainsi que des périodes de sécheresse pèsent de façon menaçante sur les effectifs des animaux. La prise en compte des éléphants dans les accords de Washington en 1988, l'arrêt immédiat du commerce des

« pay s comme l'Af rique du Sud deman dent la levée complè te de l'in terd iction commerciale des peaux, des défenses et de la viande d'éléphan t.

Le plus grand danger qui menace les animaux sauvages dans l'es t de l'Af rique est dû à la croissa nce de la population afri­ caine.

Le nombre d'ha bitants de la Ta nzanie a qua siment doublé depuis 1967, étant passé à 24 millions.

Mais si les zones natu­ rel les et les sites à protéger se trouvent principale ment dans des régions arides et en partie infectées par la malar ia, la pression démo­ graphique ne peut empêcher une réduction des parcs nationaux au profit du dév eloppemen t des activités humaines.

De nom breuses conféren ces in ternationales ont été organisées pour tenter de trouver une solution aux prob lèmes que posent cette situati on.

Des solutions se dessi­ ne nt, mais beaucoup de prog rès restent à faire.

Accords internationaux sur la protection des espèces 1973 CITES Le traité de protect ion des espèces signé à Washington (CITES) énumère les espèces animale s en voie de dispa­ rition dans le monde.

122 États signataires s'engagent à 195 9 interdire l'exportation d'ani- Protecteurs des maux, vivants ou morts, les animaux à New York produ its dérivés de ces espèces, et à ne pas admettre les imp ortations correspon- dantes.

Un second document répertorie les espèces qui peuvent être importées ou exportées avec un certificat CITES.

Même les boutiques d'animaux ou les jardins zoologiques doivent se sou­ mettre à ce règlement.

1976 Convention de Ramsar Les accords conclus dans la ville iranienne de Ramsar ont pour objectif la protection des oiseaux migrateurs.

La plu part des pays d'Eur ope, d'Asie Mineure et du nord­ ouest de l'Afrique adhèrent à cette convention.

Dans les zones établies par la conven­ tion, les oiseaux doivent être protégés en période de couvaison, de migration et d'hib ernation.

1979 Convention de Berne La convention sur la sauve­ garde de la flore et de la faune sauvages européennes et sur la préservation de leurs mi lieux naturels, contient d'im portantes dispositions relatives à la protection des espèces et de leurs espaces vitaux.

On demande aux États signataires de protéger tout un ensemble de régions indis­ pensables à la survie d'espèces fortement menacées d'extinc­ tion en Europe.

Parmi ces espèces, on trouve les ours bruns, les tortues de mer et les loups.

1992 Accords de Rio À Rio de Janeiro, les repré­ sentants de 169 pays signent un traité de protection des espèces.

Il prévoit surtout la sauvegarde de la diversité des espèces qui n'est pas menacée uniqu ement par les bracon­ niers et les chasseu rs, mais aussi par la destruction croissante par l'homme de leur espace vital.

En Asie, les cornes de rhinocéros pilées sont considérées comme aphrodisiaque.

Dans une ferme de Tha.• lande, on enlève la peau d'un crocodile.

193. »

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