Le fantastique, entre tradition et modernité
Publié le 08/12/2012
Extrait du document
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C'est donc méfiant et sur ses gardes que notre cher sorcier va entamer sa troisième année à Poudlard.
Au programme: des cours de divination, des fabrications de potions de ratatinages, le fameux dressage
d'Hippogriffes et bien d'autres sorcelleries qui vont envouter et submerger d'occultisme, les fans de cette saga.
Et pourtant, adapter un livre si dense et ampli de détails reste un défi pour Alfonso Cuaron.
En effet, en 2H20 de
film, la magie est parfois difficile à être retransmise au spectateur qui à peine entré dans cet univers se voit
contraint d'en ressortir.
C'est donc la musique de John Williams qui va apporter une touche supplémentaire de magie au film et jouer
un rôle crucial au sein de ce nouveau chef-d'oeuvre.
En effet, Le Prisonnier d'Azkaban ajoute six nouveaux leitmotivs à l'univers d'Harry Potter qui vont s'accorder à
la perfection avec les évènements de ce troisième volet.
Le nouveau thème d'Harry Potter va en effet créer un lien direct avec le spleen de son existence à travers
l'apparition de flûtes, tandis que la majesté du vol de l'Hypogriffe Buck (Buckbeak's Flight) immerge l'auditeur
d'un sentiment d'émerveillement rare via une profusion de notes notales et une mélodie construite
exclusivement en arpèges très lents.
On retrouve donc dans l'oeuvre de John Williams, les quelques pistes
clairsemé qui honore le style cuivré et épique de leur auteur (The Whomping Willo et Quidditch, Third Year),
exposant leur lot de roulements de tambours et de sensations fortes.
Ainsi, John Williams ne se restreint pas à créer de simple leitmotiv pour les personnages, il accentue le trait
avec des thèmes qui marque l'oreille et exprimes de nombreuses et diverses émotion.
Dans Harry Potter 3, les instruments et techniques utilisées par John Williams (doubler les cuivres, élans
rythmiques, cordes et percussions) vont donc donner un caractère d'autant plus profond pour appartenir à la
mémoire collective et retranscrire l'émotion voulu par l'image.
C'est donc la force descriptive exacerbée des nombreux thèmes et l'empathie narrative qui font la force de la
musique de John Williams au sein du film..
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