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Le «cinéma d’auteur» (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

réalisateurs en France. La loi du 11 mars 1957 donne à l'auteur d'une œuvre un droit de propriété sur celle-ci.

 

Ce droit se décompose en un droit moral (ce droit inaliénable assure le respect de «la qualité, du nom et de l'œuvre» de l'auteur) et un droit patrimonial (l'auteur et ses héritiers ont le monopole de l'exploitation de l'œuvre jusqu'à ce qu'elle tombe dans le domaine public).

 

Dans le cas du cinéma, elle donne le statut d'auteur aux personnes participant à la création intellectuelle de l'œuvre.

 

Sont donc auteurs: l'auteur du scénario, l'auteur de l’adaptation, l'auteur du texte parlé, l'auteur des compositions musicales et le réalisateur. Ce dernier est un coauteur parmi les autres.

 

En 1985, une nouvelle loi est votée, notamment sous l'impulsion de la SRF (Société des Réalisateurs de Films, créée en 1968).

 

Cette loi tient compte de l'essor de la télévision et des nouveaux médias. En ce qui concerne le cinéma, elle fait du réalisateur l'auteur privilégié de l'œuvre et non plus un coauteur. Dès lors, une œuvre audiovisuelle est considérée comme achevée sur l'accord commun du réalisateur et du producteur. Modifier l'œuvre définitive est une atteinte au droit moral de l’auteur-réalisateur.

L'apport du travail avec ordinateur révolutionne le travail de l'animation, et tout d'abord le dessin animé 2 D

 

- en deux dimensions. La création, la modification et les corrections d'images, ainsi que leur mise en couleurs sont réalisées par ordinateur.

 

Le numérique abaisse sensiblement les coûts de production. Il permet la réalisation des premiers dessins animés professionnels en « home studio », avec un budget matériel et logiciel très bas. Le film en images de synthèse

 

Le numérique autorise surtout le développement de l'animation en 3D

 

- en trois dimensions - et la réalisation complète de films en images de synthèse. Le rendu des volumes, les effets de couleurs et de matière, le réalisme

 

des mouvements et des expressions sont le résultat de calculs informatiques.

« • Son chef-d'œuvre demeure son premier long métrage réalisé à l'aide de poupées représentant des animaux, Je Roman de Renart.

réalisé en 1930, mais qui ne sortira qu'après l'arrivée du parlant, en 1937.

Le premier long métrage de marionnettes présenté en salles est donc Je Nouveau Gulli ver (1935 ) du Soviétique Alexandre Ptouchko.

• En 1938 sort en France un film de «sculpture animée» en couleurs :Barbe­ Bleue de René Bertrand et Jean Painlevé.

• C'est après-guerre que se développe l'une des écoles cinématographiques les plus fécondes dans le genre, hérttière d'une tradition nationale de théâtre de marionnettes :l'école de Prague.

•Jiri Tmka surtout (le Roman de la contrebasse , 1949 ; Je Prince Bayaya , 1950 ; Je Songe d'une nuit d'été, 1959) , mais aussi Bretislav Pojar (Un verre de trop, 1954 ; Je Lion et la Chanson.

1959) , Hermina Tyrlova ou Karel Zeman créent des œuvres originales, inspirées des contes et légendes populaires tchèques.

• La Tchécoslovaquie demeure, dans les années 1950 et 1960, la terre d'élection de la marionnette animée.

·Dan s les années 1970 et 1980, en France, beaucoup de films d'animation pour enfants diffusés à la télévision recourent aux marionnettes , de Chapi Chapo à Colargol.

• Le genre trouve un nouveau souffle avec le succès mondial de la série d'animation en pâte à modeler «Wallace et Gromit » du Britannique Nick Park: A Grand Day Out (1990), The Wrong Trousers (1993 ) et A Close Shave (1996) .

• L'Étrange Noël de Monsieur Jack d'Henry Selick et Tim Burton (É.-U., 1993 ), suivi de James et la pêche géante (1996) du même Selick sont d'autres succès du film de personnages animés .

!:ANIMATION PAR ORDINATEUR Expérimentation • Après avoir réalisé plusieurs dessins animés très inventifs dans les années 1960, puis un long métrage mêlant personnages réels et images composées (Je, Tu, Elles , 1972), le cinéaste français d'origine hongroise Peter Foldes découvre au Canada les possibilités de l'animation par ordinateur.

Pionnier du genre, il réalise Metadata (1970 ) et la Faim (1975).

• Les images créées par ordinateur sont traduites en langage numérique.

Elles ne répondent plus au principe d'une composition continue analogique, image par image , mais sont reprèsentées par un seul ensemble de chiffres qui les définissent au point près.

• Tron (Ë.

-U., 1982) de Stephen Lisber ger est le premier long métrage intégrant de l 'animation générées par ordinateur.

r outil numérique et le dessin animé • L'apport du travail avec ordinateur révolutionne le travail de l'animation , et tout d'abord le dessin animé 2 D - en deux dimensions .

La création , la modification et les corrections d 'images , ainsi que leur mise en couleurs sont réalisées par ordinateur .

• Le numérique abaisse sensiblement les coûts de production.

Il permet la réalisation des premiers dessins animés professionnels en « home studio », avec un budget matériel et logiciel très bas.

Le film en images de synthèse • Le numérique autorise surtout le développement de l'animation en 3D -en trois dimensions -et la réali sation complète de films en images de synthèse.

Le rendu des volumes , les effets de couleurs et de matière , le réalisme des mouvements et des expressions sont le résultat de calculs informatiques .

• Toy Story (É.-U., 1995 ) de John Lasseter est le premier film entièrement réalisé en images ::--.- ll!ol.- de synthèse .

• Pour améliorer la modélisation en 3D des personnages virtuels , les animateurs recourent à présent à la technique de la « capture de mouvement » .

La motion capture permet grâce à des capteurs placés sur le corps de comédiens, de numériser des mouvements réels .

Ces données sont ensuite appliquées à des personnages numériques dont les mouvements paraîtront plus réalistes .

• Le Pôle Express (É.-U., 2004) de Robert Zemeckis exploi te cette technique ~ un niveau jamais atteint en appliquant à différents personnages les expressions d'un même acteur , Tom Hanks .

LE CINÉMA D'ANIMATION A TRAVERS LE MONDE Aux ÉTATS·UNIS ·Aux grands noms de l'animation des années 1930 -les frères Dave et Max Fleischer (Betty Boop, Popeye), Walter Lantz (Woody Woodpecker), Tex Avery (Bugs Bunny , Droopy) -succède Walt Disney , qui s 'impose grâce à un style innovant à l'usage très précoce de la couleur et à des histoires destinées au public enfantin.

• Après un premier dessin animé (1932) , les studios Disney sortent leur premier long métrage d'animation.

Blanche­ Neige et les Sept Nains (1937 ).

• De nombreu x succès suivront qui assimileront le nom de Disney au genre même du dessin animé grand public : Pinocchio (1940), Fantasia (1940) , Bambi (1942), Cendrillon (1950), Alice au pays des merveilles (1951), Peter Pan (1953 ), la Belle au Bois dormant (1959), les Cent un Dalmatien s (1961 ), Je Livre de la Jungle (1967) ...

• En 1964, Walt Disney produit Mary Poppins , qui mélange dessins et images réelles.

Robert Zemeckis en reprendra le principe dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988) .

• Créès en 1986 et dirigés par Steve Job, le cofondateur d'Apple, les studios Pixar sont devenus une référence dans le domaine des images de synthèse avec Toy Story (1995), 1001 Pattes (1998) et Toy Stories 2 (1999) de John Lasseter ainsi que Monstres et Cie (2001 ), le Monde d e Nemo (2003) et les Indestructibl es (2004) de Brad Bird.

• Le concurrent de Pixar est DreamWorks .

Créé en 1994, notamment par Steven Spielberg.

Jeffrey Katzenberg.

ancien responsable du département animation de Disney, et David Geffen , Dreamworks a produitFourmiz (1998), Shrek (2001) , Gong de requins (2004 ) et Shrek 2 (2004) .

Au JAPON • Adaptations des bandes dessinées japonaises, les man gas, ou créations originales d'univers pour enfants, les dessins animés japonais envahissent la télévision à partir des années 1960 -1970.

• Cette production , intensive et de piètre qualité , a recours à de nouvelles techniques pour réutiliser davantage les dessins et réduire encore le nombre d'Images par seconde -le rythme tombe à 8 voire 6 images par seconde .

• Le cinéma d'animation japonais -anime- s' appuie sur de puissantes firmes japonaises spécialisées dont Toei Animation, fondée en 1958 , reste la plus importante.

Les univer s de Goldorak ou des Pokemon s'exportent dans le monde entier .

• Les attentes du public et le talent de quelques dessinateurs poussent bientôt ranime vers le grand écran.

Deux types de longs métrages s'imposent~ partir des années 1980 :des films de science fiction et d'anticipations apocalyptiques (Hormaggedon de Rintaro , 1983 ; Akiro de Katsuhiro Otomo , 1988 ; Chast in the Shell de Mamoru Oshii, 1995) et des fables poétiques dont le réalisateur Hayao Miyazaki s'avère le maitre incontesté.

Celui-ci est l'auteur de Mon voisin Totoro (1988) , Pareo Rosso (1992), Princesse Mononoke (1997) , le Voyage de Chihiro (2001 ), Ours d 'or au festival de Berlin , et Je Château ambulant (2004) .

• Ces films sont réalisés par les studios Ghibli , fondés en 1985 par Miyazaki et lsao Takahata , auteur par ailleurs du Tombeau des luciol es (1988), dans la même veine .

Ceux-ci prouvent que le Japon peut produire une animation à la fois de grande qualité et grand public.

EN CHINE • Les studios de Shanghai développent des techniques d'animation dès 1937 .

• Le premier long métrage d'animation chinois est la Princesse et J'éventail de fer (1941) de Wan Laim ing et Wan Guchart • Les films chinois sont réalisès à partir de papiers découpès, d 'ombre chinoises, d'encres et de lavis.

• Les studios chinois n'interviennent plus aujourd'hui que comme prestataires pour l'animation de films étrangers .

Au CANADA • L'animation canadienne est incarnée par le département ad hoc de l'Office national du film à Ottawa et Montréal, créé par Norman MacLaren en 1943 .

• L'homme qui plantait des arbres (1987) de Frederic Back, d'après une nouvelle de Jean Giono , occupe une place privilégiée au sein de la production d'animation tradtt ionnelle .

EN GRANDE-BRETAGNE • L'animation britannique est longtemps dominée par John Halas et Joy Batchelor auxquels on doit Animal Farm (1954) , d'après le roman de George Orwell, l'Histoire du cinéma (1956) , Automania 2000 (1963 ),1e long métrage Ruddigare (1964) et les Contes d 'Hoffnung (1964) .

• Une école britannique apparaît dans les années 1960, dynamique et irrévérencieuse.

Richard Williams notamment réalise des génériques de films en animation (Quoi de neuf Pussycat ?, 1965 ; la Charge de la Brigade légère, 1968 ) ainsi qu'un long métrage , Ann and Andy (1977) .

• L'influence britannique majeure dans le cinéma d'animation reste celle de George Dunnin g.

dont le film peint EN FRANCE sur verre , l'Homme volant (1962) , est révolutionnaire .

En 1968 , Dunning réalise The Yellow • L'animation française débute avec Cohl.

Elle est ensuite marquée par des œuvres ponctuelles d'artistes émigrés à Paris : le Polonais Ladislas Starevitch et le Russe Alexandre Alexeieff.

• Le peintre d'origine hongroise Jean Image s'illustre d'abord dans le film publicitaire avant de se consacrer au dessin animé avec Je Loup et l'Agneau (1939) et de réaliser son premier long métrage , Jeannot l'intrépide (1959) .

• Après Je Marchand de notes (1943) , la Rûte magique (1946) et le Petit Soldat (1947), Paul Grimault réalise avec Jacques Prévert la Bergère et Je Ramoneur (1953) , premier dessin animé français de long métrage .

Le film ressortira en 1980 dans une version conforme au .-- --...,..---. souhait de son auteur sous le titre le Roi et l'Oiseau.

Le succès du film contribue à catalyser les jeunes talents français face à l'empire Disney .

• Jacques Colom bat (Robinson et Ge, 1990) et Jean François Laguionie (la Traversée de l'Atlantique à la rome , 1978 ; Gwen , Je livre de sable , 1984) s'Inscrivent dans cette même veine poétique .

• Avec la Planète sauvage (1973) , d'après les dessins de Topor, René Laloux reçoit le Prix spécial du Jury au Festival de Cannes .

Il réalisera ensuite les Maîtres du temps (1981) .

• Jacques Rouxel donne à la télévision la série iconoclaste des « Shadoks » (à partir de 1968) .

• Souvent réalisée dans des condttions de production artisanales , l'animation française réapparaît sur le devant de la scène avec les succès de Kirikou et la sorcière (1998) de Michel Ocelot et des Triplettes de Belleville (2003) de Sylvain Chome!.

EN RUSSIE • D'abord dessinateur aux studios Soyouz-Moultfilm de Moscou, Youri Norstein s 'impose comme le maitre du papier découpé : /e Renard et le Lopin (1973) ,1e Héron et la Cigogne (1974), le Hérisson dans le brouillard (1975 ), Je Conte des contes (1979) .

EN RtPUBUQUE TCHÈQUE • Ji rf Trnka s'Impose en 1947 avec son film de marionnettes l'Année tchèque , évocation des tradition s de la Bohême .

• Prince Bayaya (1950) et les Vieilles Légendes tchèques (1952) relèvent de la même démarche .

Puis Trnka adapte Tchekhov, Boccace et Shakespeare (le Songe d'une nuit d'été, 1959).

L'aboutissement de son œuvre est la Main (1965) , fable ironique sur les rapports entre l'artiste et le pouvoir .

• L'école de Prague s 'est également exprimée dans le dessin animé et le papier découpé.. »

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