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Laurel et Hardy et le cinéma

Publié le 23/03/2019

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Laurel et Hardy et le cinéma

L'Anglais Stan Laurel et l'Américain Oliver Hardy deviennent, à la fin des années 20, le tandem de comiques Je plus brillant du cinéma international. En 1932, leur superbe court-métrage, The Music Box - Livreurs sachez livrer et Les Déménagerus, leur vaut leur seul oscar.

Dans leurs quelque soixante courts-métrages, le tandem comique laurel et Hardy -mythe universel du cinéma - a construit une véritable saga fondée sur un enchaînement de catastrophes dues à leur maladresse. Leurs chapeaux melons, leur balourdise et leurs querelles incessantes de grands enfants débonnaires ont contribué aussi à leur célébrité.

Stan Laurel (à gauche) et Oliver Hardy à la fin de leur carrière, lors d'un voyage

Laurel et Hardy se rencontrent par hasard. Hardy, propriétaire d'une salle de cinéma, fait son apparition à l'écran dans de petites figurations, où il joue les seconds rôles avec Buster Keaton et Larry Semon. Laurel voyage en 1910 et en 1913 avec Fred Karno et son English Music Hall à travers les États-Unis, où il finit par s'établir. Pour gagner sa vie, il imite son compatriote Charlie Chaplin, et travaille pour Universal avant de rejoindre Hal Roach, pour lequel Laurel tourne une cinquantaine de courts-métrages qu'il a souvent écrits lui-même. Les voici donc réunis pour la première fois dans le film de Roach intitulé Putting PantsonPhilip, en 1927.

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« crotstere, les deux acteurs se sépa rent de Roach en 1940, avec lequel Laurel se brouille en raison de différenc es de conception du trav ail.

Par la suite, huit au tres films hol lywood iens voient le jour, six produ its par la 20th Century Fox (Fantômes déchaÎnés, MaÎtres de ba llet, etc.), et deux par la MGM.

Cependa nt, comme les studios se mê lent de plus en plus des film s autrefois conçus par Laurel, le succès ne vient pas.

Leur dernière œuvre commune, Atoll K (1951) , nous présente deux hommes fatigués et malade s, désormais sur le déclin.

Ils ont le visage vieilli, flétri.

Hardy meur t en 1957, l'anné e où Roach vend leurs films à la télévision.

Laurel se retire du cinéma et meurt hui t ans plus tard, à 74 ans, en Californie.

Malgré tout, ils nous sont si famili ers et si sympathiques que nous rions dès que nous entendons la musique qui acco mpagne le générique de leur s film s.

Laurel et Hardy sont immor tels.

Les meilleurs films de laurel et Hardy Uberté 19 29 Dans ce court-métrage de leurs débuts, Laurel et Hardy jouent des bagnards évadés.

Le film est inégal, mais dans la dernière scène, excellente, un policier est aplati par l'ascenseur d'un building en construction.

Le policier en sort rapetissé, symbole de la victoire « écrasante » de la liberté.

193 2 -c---=--- ---:- .,......, ..,.,1'-"9=33 Une scène de Uberté Le s Co mpagnons de la Nouba Comme souvent dans leurs fil ms, les deux comiques s'échappent des griffes de leurs femmes grincheuses et arrogantes, cette fois-ci pour participer à l'ass emblée générale de leur confrérie, Les Fils du désert.

Natu­ rel lement les deux éner­ gumènes sèment le chaos sur leur passage et subis sent une fois de plus une énorme scène de ménage.

1934 Un jour une ber gère Dans cette adaptation d'une opér ette de Victor Herbert, nos compères interprètent deux fabricants de jouets qui veulent sauver le Pays des jouets, celui-ci étant menacé par le vilain Silas Barnaby.

Cette œuvre n'est pas un « bon • Laurel et Hardy, mais c'est l'une des rares comédies musicales qui s'adresse spécialement aux enfants.

1937 Laurel et Hardy au Far We st Nos deux héros partent à la recherche de la fille d'un ami défunt pour lui remettre le titre de propriété d'une mine d'or.

L'enchalnement des et Hardy au Far We st gags est très réussi, le film parfait.

1944 Le Grand Boom Ce film est une pâle satire des séries noires hollywoo­ dien nes, où il est question de détectives et de coups de feu.

Laurel et Hardy inter­ prètent des privés qui ont appris leur métier par correspondance, et qui sont chargés de protéger l'inven­ teur d'une nouvelle bombe.

Ils parviennen t, grâce à cette bombe, à faire couler un sous-marin japonais.

Le Grand Boom 55. »

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