v L’Apocalypse (Environnement et Progrès) Problématique: Comment les craintes liées à l’Apocalypse sont-elles représentées dans les œuvres? Introduction L’apocalypse est une catastrophe qui, par son ampleur, engendre la fin du monde. Il y a un cycle d’enchaînement de destruction et de reconstruction de la Terre, ce qui dit que le monde va toujours se reconstruire après cette apocalypse. Les craintes qui y sont liés ont existé dès la création de la Bible, avec l’Apocalypse de St-Jean vers le VIIIe millénaire av J.C. Les craintes se sont amplifiées au cours de l’histoire. Elles sont représentées dans de nombreux films qui traitent ce sujet. Comment les craintes liées à l’Apocalypse sont-elles représentées dans les œuvres? Nous verrons qu’il existe plusieurs craintes liées à plusieurs types d’apocalypses possibles, celles qui sont liés à la peur des pandémies depuis très longtemps, celles qui sont liés à la peur des catastrophes naturelles dans l’histoire, puis, enfin, celle qui sont liées à la peur du nucléaire depuis le milieu du XXe siècle. I) L’apocalypse Biologique II) L’apocalypse Biologique Une pandémie est une épidémie présente sur une large zone géographique. Dans le sens courant, elle touche une part particulièrement importante de la population, quoique ce point fasse l'objet de débats suite à une modification de la définition de ce terme selon l'OMS. (Organisation mondiale de la sante) Les conséquences d'une pandémie, lorsqu'elle ne peut être maîtrisée, peuvent être très importantes, comme cela a été le cas de nombreuse fois dans l’histoire. La peste noire ou peste bubonique a fait environ 25 millions de morts en Europe, entre 1346 et 1350, et probablement autant en Asie Une épidémie catastrophique de grippe, de 1889 à 1894, s'est répandue en Russie et en Europe occidentale La grippe espagnole de 1918 à 1920 a été l'une des pandémies les plus mortelles de l'histoire de l'Humanité, avec de 20 à 40 millions de morts : après avoir débuté en Chine et au Japon, elle s'est propagée en Russie, en Europe et en Amérique du Nord. Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est aujourd'hui considéré comme une pandémie après avoir infecté environ 40 millions de personnes en 25 ans C est crise sanitaire existe depuis que l homme se rassemble dans les villes .cela a pour conséquence une propagation accrue du germe pathogène. FILM ANALYSE : CONTAGION Dans le nouveau film de Steven Soderbergh « contagion «. On assiste impuissant à la rapide progression de l’épidémie depuis le « patient zéro «, en passant par toutes les personnes qu’il a rencontré, ainsi que les contacts de ces derniers, jusqu’a la pandémie mondiale. Peu à peu, les systèmes de veille internationaux prennent conscience de la gravité du danger. Ils alertent les autorités, au départ sceptiques, qui tentent ensuite d’organiser les secours pour endiguer le fléau. Rappelons que ce filme est inspire de l épidémie de SRAS qu’a connu l’Asie orientale entre novembre 2002 et juillet 2003 Contagion des faits réels ? Ainsi à l’image de cette crise l’épidémie commence en Asie. Les premières minutes du film se concentrent sur une femme d’affaire américaine (Gwyneth Paltrow) justement de retour de Hong-Kong (come dans les vrai faits ). On comprend alors qu’elle sera le vecteur de propagation du virus, notamment aux États-Unis. Nous suivrons tout au long de l’épidémie. Un responsable du CDC (autorité sanitaire américaine) interprété par Laurence Fishburne, le personnel de santé en mission sur le terrain (Kate Winslet et Marion Cotillard), des chercheurs, un blogueur (Jude Law) qui enquête sur le virus ou encore le mari de la première victime. Tous joue un rôle important et symbolise un acteur majeur dans cette épidémie du citoyen de base aux hautes instances Ces différents personnages sont présentés de manière terriblement humaine. Ils apparaissent compétents dans leurs domaines respectifs mais ils ne possèdent pas de superpouvoirs ou de moyens illimités et délirants. Par ailleurs, cette plongée dans le monde des autorités sanitaires dévoile la confusion entre intérêts publics et privés. En effet, chaque chercheur agît pour le bien de tous, mais ses intentions peuvent aussi être motivées par des considérations plus personnelles comme la cupidité ou la recherche de distinction pouvant pousser à la précipitation et conduire à des erreurs voire à des actes malveillants. Ainsi dans le film s’oppose d’une part le responsable du CDC et d’autre part le blogueur amateur des théories du complot, incarné par Jude Law. Du point de vue du CDC les craintes concernent avant tout la sécurité autour des recherches et d’éventuelles fuites du virus d’un laboratoire faute de précautions suffisantes. De son coté, le blogueur critique ouvertement le cynisme des grands groupes pharmaceutiques qui s’enrichiraient en profitant de la misère humaine. Contagion joue la paranoïa Contagion se focalise sur le processus de transmission du virus. Au cœur de ce mécanisme, en apparence complexe, se trouve en fait un acte simple que nous effectuons des milliers de fois par jour : nous touchons des choses avec nos mains. Le Dr Mears (Kate Winslet) le rappelle : « un individu moyen se touche 2 ou 3 mille fois par jours le visage ,3 a5 fois par minute éveillé «, d’où une difficulté supplémentaire s’agissant de limiter la propagation. Contagion rend dangereux ce geste inconscient. Tout l’impact du « Dont talk anyone ,Don’t touch anyone « se trouve là, car il ne s’agit pas seulement de ne pas toucher autrui, mais de ne pas se toucher soi-même. Le réalisateur met en scène la maladie ultime : l’allergie à son propre corps Ce geste si banal devient l’incarnation d’un acte mortel pour nous et pour les autres. La caméra prend le soin de s’arrêter sur les zones de contacts de transmission d’un virus. Du métro à la poignée de main en passant par les toux ou encore les objets touchés par des contaminés, tout y passe et nous renvoie immanquablement à notre quotidien. Dans le même esprit, la promiscuité est pointée du doigt comme origine du virus. En effet, c’est la cohabitation entre différentes espèces animales et les hommes qui permettent au virus de muter (chauve-souris porc homme). Tous les éléments sont agencé afin de faire tomber le spectateur dans une sensation de stress et d’inconnu face à la dangerosité du phénomène « Contagion pourrait bien faire aux boutons d’ascenseurs ce que Les Dents de la mer a fait aux plages « plaisante Soderbergh .Dès lors, le message de Contagion se place à contre-courant des mutations contemporaines de nos sociétés qui nous poussent à toujours plus d’échanges et de contacts. Paradoxalement, le film montre que cette multitude de communications peut jouer en notre défaveur tant nous sommes indisciplinés. En effet, l’Humanité ne cesse d’échanger mais reste incapable d’agir pour le bien de tous. Ce paradoxe est constamment illustré tout au long du film par les différents ratés dans la lutte contre la maladie. Par exemple, les quarantaines restent perméables et la recherche d&am...
