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L'année dernière a Marienbard

Publié le 06/10/2012

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Victoire Sabouret Explication de film 04/12 L'année dernière à Marienbard. L'année dernière à Marienbard est un film d'Alain Resnais avec pour acteur Delphine Seyrig , Giorgio Albertazzi entre autres . Ce film est sorti au cinéma le 25 juin 1961 et appartient à la période de la « Nouvelle Vague « du cinéma français . Si l'on devait résumé le film , cela pourrait se résoudre à simplement dire que pendant tout le long un homme essaye de convaincre une femme qu'ils ont eu une liaison il y a quelques années . Et tout cela dans une atmosphère particulière lors d'une soirée dans un hôtel. Dés le début du film , le spectateur se retrouve un peu perdu . Les personnages n'ont pas de noms , on ne sait pas d'où ils viennent ; leur histoire . On sait à peine où ils se trouvent . Le film est majoritairement en noir et ...

« Leur dialogue n’ayant aucun sens , ne semblant même pas venir de leur propre bouche , la voix off dictant l’histoire et le fait que les personnages n’aient même pas de prénoms ni même de liens entre eux , participent à rendre le spectateur dubitatif quand à leur rôle dans le film.

Dans ce film , Alain Resnais pousse très loin sont propos en égarant le spectateur dans une sorte de labyrinthe qui défit la raison .

Il est mi-chemin entre le rêve et le cauchemar , entre souvenirs et fantasmes , avec des répétitions ( les dialogues , certains plans ) , les ellipses ( où l’on ne sait pas réellement ce qui c’est passé ) , les flash-backs ( en couleurs et ui perturbe le spectateur mais qui donne aussi une autre profondeur au film) .

Ce film est presque un poème cinématographique , presque un film « impressionniste » .

Le réalisateur suit surtout les traces du nouveau roman .

Le film est fondé spécialement sur l’oubli et la mémoire mais avec de manière presque opaque .

Les flash backs vers l’histoires des amants car cela semble à rêve souvenu ou oublié .

Pour revenir à une étude plus concrète , le château où l’histoire se déroule et ses longs couloirs tantôt déserts , tantôt habités , est la métaphore de la mémoire qu’on parcourt sans nouvelles techniques de mise en scène avec un plan coupé brièvement par un autre , puis de plus en plus longuement avant de lui faire totalement place avec un surexposition aveuglante de la lumière blanche et encore une fois cette bande son sans rapport direct avec l’image .

Tout cela figure la confusion de Delphine Seyrig ( la femme) , avec cet imperceptible mélange des différents univers qui se mélangent , qui rend le film souvent difficile à suivre.

On pourrait presque qualifier ce film d’expérimental .

Alain Resnais formule une image de l’oubli avec un façon particulière de filmé le couloirs de ce théâtre de l’espoir absurde qui ressemble presque au Limbe de l’Enfer ,s i l’on pousse les métaphores .

Il est vrai qu’il est impossible de savoir si l’on est dans la réalité ou dans un rêve ou même presque un fantasme .

Simplement , ce film est une œuvre psychologique , une analyse du pouvoir de l’imagination , dont les dédales obscur et complexes et intrigantes révèlent un brillant manifeste pour la liberté de l’interprétation .

Alain Resnais invente pratiquement un nouveau genre : le film rêve.. »

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