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La Nouvelle Vague à l’assaut du cinéma

Publié le 28/03/2019

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La Nouvelle Vague à l’assaut du cinéma

Le 23 février 1962, Jules et Jim, une histoire d'amour filmée par François Truffaut, paraît sur les écrans.

 

Ce cinéaste français, dont le nom est inséparable de la Nouvelle Vague, devient célèbre dans le monde entier.

Dans les années 50, les points de vue de certains critiques des Cahiers du Cinéma, revue cinématographique française créée en 1951 par André Bazin, font beaucoup de bruit. Les auteurs des Cahiers attirent l'attention sur l'importance du film commercial et se démarquent des prétentions intellectuelles de la critique cinématographique du moment.

Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg dans À bout de souffle (1959)

Parmi les collaborateurs des Cahiers du Cinéma, on compte Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Jacques Rivette, Éric Rohmer et Agnès Varda. Ils trouvent leurs modèles chez certains réalisateurs américains, mais avant tout chez le Britannique Alfred Hitchcock. Ils admirent la richesse de l’action et la tension de ses films, tout autant que son langage cinématographique inimitable. En même temps, ils mettent à l'honneur des metteurs en scène européens comme Jean Renoir ou Roberto Rossellini. Un article de François Truffaut, paru en 1955, où il déclare que les metteurs en scène doivent se contenter de filmer des sujets et des thèmes

correspondants à leurs expériences personnelles, fait l'effet d'une provocation. Mais le cinéma français traversant alors une période de crise, les producteurs de films acceptent des projets nouveaux dans lesquels les jeunes auteurs mettent leurs théories en pratique.

« même de l'action et prennent ainsi des airs de documentaires.

C'est aussi l'arrivée de nouveaux comédiens, Jean­ Paul Belmondo, Jean-Pierre Léaud, Bernadette Laffont, Jean-Claude Brialy ...

Dans son deuxième film, Tirez sur le pianiste (1960).

Truffaut rend hommage à la série noire du cinéma américain des années 40.

Pour Jules et Jim, tourné en 1960- 1961, il ne s'agit pas d'un film d'auteur au sens strict, le scénario étant tiré d'un roman d'Henri-Pierre Roché.

Cependant, l'œuvre, imprégnée de l'écriture inimitable de son metteur en scène, s'intéresse aux hommes qui s'emmêlent dans les hésitations et les désordres de l'amour.

li faut aussi citer À bout de souffle et Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard de même qu'on ne peut parler de la Nouvelle Vague sans rappeler les films d'Alain Resnais, qui, bien que ne faisant pas partie de l'équipe des Cahiers, confirme avec Hiroshima mon amour et L'Année dernière à Marienbad, son apparte­ nance à cette nouvelle école.

les metteurs en scène européens des années 60 Né en 1912 Michelangelo Antonioni Les films de ce cinéaste italien expriment l'incommunicabilité entre les hommes.

Antonioni rompt avec les règles tradi­ tionnelles du récit, utilise des séquences fragmentées et des instantanés qui participent à l'ét ablissement d'une globa­ lité.

Ses grands succès sont : L'Awentura (1959), La Natte (1960) et Blow up (1966).

Né en 1918 lngmar Bergman Ce cinéaste suédois, auteur de scénarios, se préoccupe dans son œuvre du sens de l'existence humaine.ll obtient ses premiers grands succès en 1957 avec Les Fraises sauvages et en 1957 avec Le Septième Sceau.

Son film Scènes de la vie conjugale, qui est à l'o rigine une série télévisée, devient mondialement célèbre.

1920-1993 Federico Fellini Le cinéaste italien est propulsé sur le devant de la scène grâce au conte poétique La Strada (1954).

Dans les années 60, Fellini enchaîne succès après succès : dans La Dolce vita (1959) et 8 112 (1962), les expériences personnelles du metteur en scène sont doublées d'une critique acerbe de la société.

Fellini maintient également ce cap dans ses œuvres plus tardives comme Ginger et Fred (1986).

Né en 1928 Tony Richardson Dans ses films, ce Britannique se réfère à des éléments de la Nouvelle Vague française.

Sa première œuvre, La Solitude du coureur de fond (1962), d'après un roman d'Alan Sillitoe, fait immédiatement sensation à l'échelle inter­ nationale.

Tom Jones (1963) obtient plusieurs oscars.

Né en 1930 Jean-Luc Godard Le cinéaste français passe pour 1962 un des pères fondateurs de Tony Richardson la Nouvelle Vague, dont il applique les procédés de style en 1959 dans son premier film A bo ut de souffle avec Jean- Paul Belmondo et Jean Se berg.

Dans les œuvres qui suivent, comme Pierrot le fou (1965) ou La Chinoise (1967), il traite le plus souvent de thèmes politiques.. »

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