La mouche Critique analyse
Publié le 18/05/2014
Extrait du document
«
Veronica et Seth se rencontrent lors d’une soirée et ils tomberont sous le charme l’un de l’autre par la suite.
Leur amour n’est pas de l’angélisme (un amour pur et désintéressé), puisqu’il nait d’une séduction
inattendue et maladroite, tout en douceur et avec humour.
Seth agit de manière comique pour séduire
Veronica comme lorsqu’il veut la convaincre d’écouter ce qu’il a lui dire il dit : « Je n’ai qu’un mot pour
vous convaincre : C H E E S E B U R G E R » ce qui veut en fait dire qu’il l’invite à déjeuner avec lui.
Lors de ses recherches, Veronica et Seth vivent l’amour parfait, jusqu’à ce que Seth devienne un monstre.
Le
spectateur réalise bien que malgré son apparence et son caractère repoussant Véronica ne peut cesser
d’aimer Seth, faisant tout ce qu’elle peut pour l’aider.
Mais de nombreuses mésaventures feront surface ce qui poussera Veronica à être de nouveau sous l’emprise
de son ancien amour, Stathis.
Seth deviendra un monstre horrifiant illustrée par le gore du film : le
flétrissement de la peau, la perte des dents et des ongles, le vomissement.
..
De plus, Veronica apprendra
qu’elle est enceinte, par crainte elle décidera d’avorter de la « monstruosité » qui pourrait être dans son
ventre (le film étant sorti en 1986 évoque l’année du spectre du SIDA terrorisant alors une génération entière
d’amants).
Lorsque Seth deviendra dangereux, Veronica n’aura pas d’autre choix que de l’achever.
Mais suite à ces épreuves épouvantables, même après avoir vu le monstre, Veronica ne cesse d’aimer Seth
contre son plein gré.
La Mouche nous interroge donc de façon déplaisante et dramatique sur notre capacité à
aimer une personne dans l’adversité, le dépérissement physique, le vieillissement dans ce qu’il a de plus
hideux et de plus effrayant.
Ce film m’a intéressé, je n’ai pas fermé l’œil durant l’espace d’un instant, entre tous les moments d’action et
d’horreur.
Mon passage préféré reste le moment où le savant Seth, réussi à se téléporter, car le spectateur
ayant assisté à ses recherches est aussi content que Seth à ce moment là.
Le spectateur ressent alors ce que
Seth ressent et ce que d’autres ont ressenti auparavant, tel qu’Einstein lors de ses découvertes.
»
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