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la couleur des sentiments

Publié le 25/04/2014

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Intro : La couleur des sentiments est un film dramatique américain écrit et réalisé par Tate Taylor, adapté au cinéma d'après le roman homonyme de Kathryn Stockett The Help . Il met en scène Emma Stone, Viola Davis et Octavia Spencer. Ce film est sorti le 12 août 2011 aux États-Unis. A première vue, c’est est un film anti-raciste, dénonçant l'état d'esclavage maintenu par les Blancs du Sud depuis son abolition (1865) jusqu'à l'aboutissement de la lutte des droits civiques (1965). La couleur des sentiments raconte comment une jeune blanche va changer la vie de deux domestiques noires en leur proposant d'écrire leur histoire. Tout d’abord, nous allons vous parler du film en lui-même, ensuite dans une analyse plus complète nous vous parlerons de la ségrégation ainsi que du comportement des familles blanches, enfin, pour illustrer cet exposé nous vous passerons des scènes du film. II- Ségrégation Instaurées en 1876, les lois dites Jim Crow créent un nouvel ordre social dans le sud des Etats-Unis : la ségrégation raciale. Ce texte intervient pour hiérarchiser et ré organiser la société sudiste après l’abolition de l’esclavage et la guerre de Sécession. Dès lors, le système ségrégationniste re...

« blancs.

Les facettes moins connues de la législation ségrégationniste concernent la vie privée de la population, elles sont appliquées de manière différente dans chaque région et amènent une nouvelle catégorie dite raciale, les colored people.

Rosa Parks a été une figure symbolique de la lutte pour la déségrégation.

En effet, la plupart des historiens considèrent le 1er décembre de l'année 1955, lorsqu'elle refuse de céder sa place à un blanc dans un bus de Montgomery sa ville natale, comme le début du mouvement de lutte pour les Noirs américains contre la ségrégation légale dont ils sont victimes.

Sa condamnation provoque un grand mouvement de protestation, emmené par Martin Luther King également un grand symbole de la lutte pour les droits civiques. La majorité des lois Jim Crow resteront en vigueur jusqu'au vote du Civil Rights Act en 1964.

Certaines sont toujours inscrites aujourd'hui dans les constitutions des états sudistes. III-La critique des familles blanchesA Jackson en 1920, deux communautés cohabitent les blancs et les noirs.

Y vivent une « Ligue » de riches familles blanches dirigées par Hilly Holbrook, une femme tyrannique qui contrôle tout et ne cache pas son mépris pour les domestiques, elle mène tous le monde à la baguette Quand elle veut quelque chose, elle cherche à l'obtenir par tous les moyens.

Son racisme à l'égard des personnes noires, provient de sa peur d'attraper des maladies "transmises" par les noirs.

Elisabeth Leefolt, est une femme sans intérêt dans le sens où elle suit les moindres faits et gestes de son amie Hilly.

Elle ne réfléchit jamais par soi-même.

De plus, c'est une mauvaise mère, elle ne prête aucune attention à sa fille pas assez bien pour elle, sauf pour la battre, celle-ci n'est rien d'autre qu'un accessoire de sa réussite sociale.

Elle donne l'image d'une famille parfaite, mais tout ceci n'est qu'illusion.

En effet  chez les riches familles de blancs,  les femmes passent leur temps entre partie de bridge et association de "charité" pour se faire bien voir.

Elles sont superficielles et vivent pour exister aux yeux des autres.

C'est une société où le seul objectif de la femme est de devenir une bonne épouse, membre de la « Junior League » de la ville, une femme « bien comme il faut »  les hommes blancs apportent l'argent du ménage, les femmes blanches gèrent leur foyer.

De l'autre côté, Il y a la population noire, où chacun doit y mettre du sien pour vivre, les enfants sont contraints d'abandonner les études par manque d'argent, les femmes deviennent bonnes pour les familles blanches, Aibileen travaille pour la famille blanche Leefolt, chez qui elle élève notamment la petite fille de 3 ans, Mae Mobley, dont la mère Elisabeth ne s'occupe pas.

Elle a appris à se taire et à ne pas répondre aux provocations des blancs.

Minny est aussi une. »

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