Kubrick, Stanley - réalisateur de cinéma.
Publié le 19/05/2013
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Kubrick (Stanley), les Sentiers de la gloire
Dans les Sentiers de la gloire, Kubrick porte un regard froid et méticuleux sur la folie disciplinaire d'un général français qui fait fusiller, pour l'exemple, trois soldats innocents.
Kirk Douglasinterprète le rôle du colonel Dax, dont les tentatives pour sauver ses hommes se heurtent à une hiérarchie implacable.Courtesy Everett Collection
Grâce à une collecte de fonds auprès de ses proches, Stanley Kubrick réalise un premier long métrage — Fear and Desire (1953) —, une histoire de soldats perdus confrontés à des conditions extrêmes, film qu’il photographie, tourne et monte
entièrement lui-même.
C’est un échec commercial, néanmoins salué par quelques critiques.
Il réalise ensuite, toujours avec des moyens limités, un film noir intitulé le Baiser du tueur (Killer’s Kiss, 1955), qui connaît le même destin commercial.
Son
troisième long métrage, l’Ultime Razzia (The Killing, 1956), produit par la United Artists, est écrit par Jim Thompson d’après un roman de Lionel White, une subtile variation sur le genre très codé du film de hold-up.
Également adapté par Thompson d’un roman d’Humphrey Cobb d’après des faits réels survenus lors de la Première Guerre mondiale, en 1915, les Sentiers de la gloire (Paths of Glory, 1957) évoque de quelle manière un général français (interprété
par George MacReady), vexé que ses troupes aient été mises en échec par les Allemands, fait exécuter trois soldats innocents « pour l’exemple », malgré les virulentes injonctions à la clémence et à la justice exprimées par le colonel Dax (Kirk
Douglas).
Le film obtient le grand prix de la critique à Bruxelles en 1959.
En 1960, à la demande de Kirk Douglas, Stanley Kubrick remplace en cours de tournage le réalisateur Anthony Mann sur le plateau de la superproduction hollywoodienne Spartacus, qui bénéficie d’un budget de douze millions de dollars et d’un casting
prestigieux : Kirk Douglas, Charles Laughton, Tony Curtis et Laurence Olivier.
4 STANLEY KUBRICK, UN CINÉASTE INDÉPENDANT ET PROFONDÉMENT ORIGINAL
Kubrick (Stanley), Docteur Folamour
Farce délirante dénonçant le péril atomique, Docteur Folamour est le septième long-métrage de Stanley Kubrick.
Peter Sellers y interprète plusieurs personnages face à George C.
Scott, qui jouele rôle d'un général américain particulièrement agressif.George C.
Scott dans Docteur Folamour (Dr Strangelove or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb, 1964) de StanleyKubrick.Archive Photos
Stanley Kubrick s’installe ensuite définitivement en Grande-Bretagne pour réaliser Lolita (1962), adapté avec la collaboration de Vladimir Nabokov, auteur du roman éponyme (voir Lolita) ; à l’instar du roman, le film connaît un succès de scandale.
Farce philosophique à l’humour ravageur, Docteur Folamour (Doctor Strangelove, or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb, 1963), servi par une extraordinaire prestation de Peter Sellers, est un succès mondial qui assied définitivement.
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