Kagemusha 1980 Akira Kurosawa (1910)

« Kagemusha 1 405 par les concubines qui découvrent qu'il ne porte pas les blessures qui marquaient la poitrine de Shingen.

Kagemusha, aussitôt chassé du palais, va errer comme un fantôme, vidé de son identité.

Un an plus tard, le fils téméraire de Shingen lance à nouveau ses troupes contre ses adversaires.

Mais c'est l'hécatombe: le clan Takeda est décimé.

Alors, Kagemusha qui a suivi le déroulement de la bataille charge à son tour, seul, et meurt après avoir salué l'étendard de Shingen.

Un chef-d'oeuvre Un come-back A 70 ans, la brillante carrière de Kurosawa stagnait: depuis dix ans, les producteurs japonais refusaient de soutenir ses projets jugés trop coûteux.

L'échec commercial de Dodes 'Kaden (1970) avait été suivi en 1971 par la tentative de suicide de Kurosawa.

Quant à Derzou Ouzala (1975), il avait été produit par l'URSS ...

II fal­ lut l'intervention de Coppola (qui a vu douze fois Les Sept Samou­ raïs!) et de Lucas, le réalisateur de ùz Guerre des étoiles, pour que Kagemusha voit le jour: ils parvinrent à convaincre la 20th Century de contribuer au budget et d'acheter les droits interna­ tionaux de ce film qui devait obtenir en 1980 la Palme d'Or au festival de Cannes.

La chronique historique Vaste fresque historique, Kagemusha met en scène des événements réels du XVIe siècle ainsi que des personnages historiques, célè­ bres dans l'histoire du Japon.

A l'époque, les guerriers devenus indépendants s'étaient constitués en clans rivaux luttant pour la suprématie sur le pays.

L'issue de ces luttes intestines fut bien cette bataille finale remportée par l'ennemi de Shingen : elle con­ duisit à l'unification du Japon qui dura trois siècles, inaugurant l'époque Edo.

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Kurosawa. »