Jacques Tati et la société des Trente Glorieuses
Publié le 17/01/2022
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Le soin que porte Jacques Tati à la bande-son de ses films est tout particulier
En effet : Très peu de dialogue qui sont parfois incompréhensible ou incensés.(on y reviendra mais utilisé justement pour dénoncer l’amenuisement du lien social au fur et à mesure que la société se modernise)
Les paroles font partie de la situation, presque au même titre que le décor ou les costumes. Elles participent fort peu à l'intrigue.
Cette «gratuité« des dialogues met en évidence l'importance d'un langage non-verbal. Ce langage non-verbal comporte lui aussi des règles, le plus souvent tacites, et qui vont bien au-delà de simples règles de politesse ou de savoir-vivre.
L’importance du son : les sons choisis et travaillés créent des univers d'une immense richesse et sont eux-même source de comique. Rares sont les réalisateurs qui ont su exploiter le travail sonore de façon si méticuleuse, au point que la bande-son à elle seule devienne une oeuvre d'art.
L’ajout de sons spécifiques aux deux mondes (monde moderne et monde d’avt guerre) en renforce l’opposition. Mon Oncle et Playtime pourraient s’écouter et néanmoins évoquer leurs lieux. D’abord les personnages : Tati disait «Dans la vie, tout le monde parle un petit peu en même temps«, le film se déroule ainsi dans un brouhaha général d’où l’on distingue cpdt des manières d eparler et des conversation propres aux deux unviers. Ensuite les choses : Tati enregistre une banque-sonore de la vie moderne.
«
meilleurs réalisateurs de tous les temps sachant qu’il est celui du classement qui possède le moins de long métrage a
son actif puisqu’il n’en a réalisé que 6 .
Une chose est sûre il est l’un des plus grands cinéastes français d’après
guerre .
Comique inspiré par les artistes burlesques du cinéma muet, il a développé un cinéma drôle et tendre, quasi
muet, dans lequel les gags, p arfois très complexes, portent aussi une réflexion désabusée sur l'absurdité de la
modernité et de la religion de la consommation des années 1950 -60- 70.
Son œuvre sera plusieurs fois récompensée.
Filmographie :
1947 : L'École des facteurs (court métrage)
1949 : Jour de fête : Grand prix du cinéma français en 1950
1953 : Les Vacances de Monsieur Hulot : Prix Louis -Delluc , Paris, Prix de la critique internationale, Festival de Cannes
1958 : Mon oncle : notamment l'oscar du Meilleur film étranger à Hollywood
1967 : Playtime ; encensé par la critique mais peu de succès auprès du public.
1971 : Trafic
1974 : Parade
B) Les principales caractéristiques de ces films
• Un cinéma « muet » ou « quasi -muet »
Le soin que porte Jacques Tati
à la bande -son de ses films est tout particulier
En effet : Très peu de dialogue qui sont parfois incompréhensible ou incensés.
(on y reviendra mais utilisé justement
pour dénoncer l’amenuisement du lien social au fur et à mesure que la société se modernise)
Les paroles font partie de la situation, presqu e au même titre que le décor ou les costumes.
Elles participent fort peu
à l'intrigue.
Cette «gratuité» des dialogues met en évidence l'importance d'un langage non -verbal.
Ce langage non -verbal
comporte lui aussi des règles, le plus souvent tacites, et qu i vont bien au-delà de simples règles de politesse ou de
savoir- vivre.
L’importance du son : les sons choisis et travaillés créent des univers d'une immense richesse et sont eux-
même source de comique.
Rares sont les réalisateurs qui ont su exploiter le travail sonore de façon si
méticuleuse, au point que la bande -son à elle seule devienne une oeuvre d'art.
L’ajout de sons spécifiques aux deux mondes (monde moderne et monde d’avt guerre) en renforce l’opposition.
Mon Oncle et
Playtime pourraient s’écouter et néanmoins évoquer leurs lieux.
D’abord les personnages : Tati disait «Dans la vie, tout le m onde
parle un petit peu en même temps», le film se déroule ainsi dans un brouhaha général d’où l’on distingue cpdt des manières d
eparler et des conversation propres aux deux unviers.
Ensuite les choses : Tati enregistre une banque -sonore de la vie moderne .
- la musique : Le thème général de Mon Oncle accompagne toujours les déplac ements des différents personnages Le jazz-swing des trajets
en voiture de Arpel sert de façon rythmée et enlevée les images de phares d’automobiles, de panneaux et de tracés signalétiqu es.
Le thème de
Playtime, qui rappelle les airs des manèges, prend tout son sens lors du carrousel final sur le rond -point.
• Un cinéma révélateur d’une réalité sociale
Il n’y a pas vraiment d’intrigue dans ses films.
Comme on l’a dit précédemment l’absence de Dialogue fait que l’on va
s’attarder plus sur les comportement s des personnages en tant qu’observateur plutôt que d’entrer dans une
histoire.
Tati nous propose en quelq eu sorte un poste d’observation.
Chaque film s’offre en vitrine des
bouleversement de la société française pendant les trente glorieuses.
«Pour qu’un e chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps.»**
Dans les films de Tati, les plans généraux sont beaucoup plus importants en nombre que les plans rapprochés.
La
caméra, positionnée à hauteur d’oeil humain, et le plus souvent statique, pe rmet au public, assimilé à la caméra, de
se considérer comme réel spectateur physique de l’action.
De plus, la durée des plans, plutôt longue, le rend à même
de regarder les personnages, tel détail de leurs costumes ou du décor, tel autre qui lui rappelle un gag ou qui en
prépare un autre...
D’une certaine manière, le plan s’apparente à un tableau qui foisonne d’histoires et qui, ne
pouvant être perçues en une fois - contrairement à une oeuvre picturale - invite à la relecture..
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