J'accuse, Abel Gance (2)
Publié le 06/02/2022
Extrait du document
«
J’accuse – Abel Gance (1919)
Introduction :
• figure emblématique du cinéma muet
• 1889 - 1981
• il est passionné de théâtre
• 1910 : gagne sa vie en vendant des scénarios à différentes maisons de production
• 1915 : signe un contrat avec une filiale de Pathé pour laquelle il tourne en quelques
mois dix films courts
• Émile Vuillermoz (compositeur, musicographe et critique musical français) : « les
frontières de l'art muet sont reculées, des lueurs grandissent et des fenêtres
s'ouvrent ».
• à l’origine de nombreuses inventions majeures qui révolutionnent la technique
cinématographique
• J’accuse, sorti en 1919 marque le début de la carrière triomphante d’Abel Gance
• Sortie en 3 parties, 3 « époques » :
- La première époque est consacrée à la mobilisation et à l’entrée en guerre qui
est très bien accueillit par le village ciblé : Édith (Mademoiselle Marise Dauvray) a été
mariée de force à François Laurin (Monsieur Séverin-Mars) par son père, Mario
Lazare (Monsieur Desjardins du Théâtre Français) présenté avant tout comme un
vétéran de la guerre de 1870.
Elle aime Jean Diaz (Monsieur Romuald Joubé, de
l’Odéon), juif, poète poursuivant sa plus grand œuvre, Les Pacifistes, et vivant avec sa
mère.
La guerre éclate.
François est mobilisé mais pas Jean Diaz.
Édith est enlevée
par les Allemands.
Jean se porte alors volontaire.
- La seconde époque se déroule 4 ans plus tard.
Jean est renvoyé chez lui pour
cause de maladie où il y retrouve Edith, qui a donné naissance à une petite fille entre
temps, nommée Angèle, d’un père allemand inconnu.
François apprend la nouvelle à
son tour lors de son retour en permission.
Tout deux décident de repartir sur le front
pour trouver leur vengeance, où François mourra.
- La troisième et dernière époque se focalise sur Jean, devenu fou après ce
dernier évènement.
Il rassemble le village et leur conte le retour des morts de guerre,
venant s’assurer que leur mort ne fut pas vaine.
• reprend le titre de la tribune rédigée par Zola et publiée le 13 janvier 1898.
Il y
expose ici son réquisitoire contre la guerre
• film distribué par Griffith aux Etats-Unis
• se lance dans la réalisation juste après le traité de Versailles qui met officiellement
fin à la guerre → sujet frais, d’actualité, laborieux
• grand succès ui lui vaut la reconnaissances de nombreux de ses contemporains,
notamment Jean Mitry : « De tous les cinéastes français, Abel Gance est certainement
le plus grand.
»
Problématique :
Comment Abel Gance met en lumière l’aspect traumatique
de la guerre?
Plan :
I.
en expérimentant: de la plastique au genre…
A.
mobilisation de nouvelles techniques
B.
apparition d’un nouveau genre
II.
...qui participe à la déstabilisation du spectateur
A.
à travers la lumière.
»
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