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Industrie cinématographique

Publié le 27/11/2011

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Industrie cinématographique 

Depuis ses débuts  le cinéma révèle à ses premiers producteurs son potentiel commercial. Exploité dans les foires, de manière itinérante, il constitue rapidement une « attraction « particulièrement appréciée. Ainsi Charles Pathé, qui fabrique des courts métrages destinés à ce type de projection, ressent la nécessité de tirer en plusieurs exemplaires chacun de ses petits films et devant l’insuffisance grandissante du nombre des copies, il lui vient l’idée de louer les films plutôt que de les vendre.  Avec la fabrication en série naît l’industrialisation.

 

Économie du cinéma

L’économie et le cinéma ont toujours été très proches : l’aspect économique explique parfois même l’histoire ou l’esthétisme de l’image.

« Parallèlement, la commercialisation de produits dérivés ( jouets pour enfants, jeux vidéo ou encore le disque de la bande originale du film) et les campagnes conjointes (une marque s’associe au film afin de bénéficier de son image) complètent le panorama des recettes 139 .

Pour aider au financement d’un long métrage, en France, et dans le but de favoriser les producteurs débutants, le Centre national du cinéma et de l'image animée leur délivre automatiquement un soutien financier 140 .

Dans la même optique, les SOFICA , sociétés de capital -investissement , financent près de 5,5 % des œuvres cinématographiques 141 en échange d’un pourcentage sur les recett es mais sans aucun droit sur les négatifs 142 .

Depuis leur création en 1985, elles ont inves ti près de 380 000 000 € dans plus de sept cents films 142 .

Si pour le moment les producteurs sont les premiers ordonnanceurs d’un film, la télévision tend à les rattraper.

Par exemple TF1 a investi près de 234 600 000 francs dans dix -neuf films en2000 143 .

Cependant, il demeure d’autres pays, où cinéma et télévision n’ont pas ce même type de relation, et de financement a poster iori.

Aux États -Unis , la télévision ne finance pas, ou peu, les productions, à la différence de grandes majors .

De la même manière, le cinéma allemand est, lui, financé par subventions (en 1977, elles représentaient près de 80 % du financement des films) 144 .

En Corée du Sud, les films sont financés par quotas dans les années 1960 , pour essayer de refaire surface devant le cinéma américain, et en 1990, c’est grâce à l’intervention de trusts industriels (« chaebols ») que plus de 300 films seront produits par an 145, 146 .

Elephants Dream , film distribué gratuitement sur Internet 147 De plus, lors du développement , le vendeur, ou distributeur, du film joue désormais un rôle crucial dans l’élaboration du scénario et du script 148 .

En effet, pour décider de distribuer un film, le vendeur cherche une histoire souvent grand public, qui donnera un box- office bénéfique.

En ce sens, lecinéma d'auteur n’est plus privilégié lors de la distribution.

Cependant, le développement du partage de fichiers informatiques pair à pair , qui permet l’échange entre particuliers de films sur Internet , fait craindre aux professionnels du cinéma une crise telle que celle que traverse l’ industrie du disque 149 .

Il est pourtant à noter, en France , une fr équentation record des salles , avec 20 700 000 spectateurs, durant le mois de juillet : cela faisait trente ans qu'autant de personnes ne s'étaient pas déplacées pour al ler voir un film 150, 151 .

Cette affluence peut s'expliquer par la sortie de films à gros budgets tels que L'Âge de glace 3 , Harry Potter 6, Là- haut ou encorePublic Enemies .

Par ailleurs, la lutte. »

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