Huston, John - réalisateur de cinéma.

« Huston (John), Moby Dick Gregory Peck dans Moby Dick (1956) de John Huston, d'après le roman de Herman Melville.Corbis Au cours de sa carrière, John Huston adapte plusieurs romans — essentiellement américains —, dont le pessimisme à l’égard de l’homme, coupable et incapable de rédemption, constitue le fil conducteur thématique : la Charge victorieuse (The Red Badge of Courage, 1951) d’après Stephen Crane, sur les ravages de la guerre de Sécession, Moby Dick (1956) d’après Herman Melville, avec Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab, les Désaxés (The Misfits, 1961) d’après Arthur Miller, avec Clark Gable et Marylin Monroe, la Nuit de l’Iguane (The Night of the Iguana, 1964) d’après Tennessee Williams, avec Richard Burton et Ava Gardner, le Malin (Wise Blood, 1979) d’après Flannery O’Connor, Au-dessous du volcan (Under the Volcano, 1984) d’après Malcolm Lowry et les Gens de Dublin (The Dead, 1987) d’après la nouvelle éponyme de James Joyce. Huston (John), les Gens de Dublin Les Gens de Dublin (The Dead, 1987) est le dernier film tourné par John Huston.

Sa fille Angelica y tient l'un des rôles principaux, au cœur d'une subtile évocation — tant psychologique quesociologique — de l'Irlande de la fin du XIX e siècle.Farabolafoto Si, dans les années 1960, certains films de John Huston sont critiqués pour leur contenu moins inspiré et moins intense que par le passé, des œuvres tournées lors de la décennie suivante (marqué par l’avènement d’une nouvelle génération de cinéastes, regroupés au sein de l’appellation « Nouvel Hollywood ») telles que Promenade avec l’amour et la mort (A Walk With Love and Death, 1969), avec sa fille Angelica Huston, Fat City (1972), avec Jeff Bridges, Juge et Hors-la-loi (The Life and Times of Judge Roy Dean, 1972) et le Piège (The MacKintosh Man, 1973), avec Paul Newman, ou encore The Man Who Would Be King (1975), avec Sean Connery et Michael Caine, illustrent un propos désabusé et fataliste, nourri par la culpabilité et l’échec.. »