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Hollywood engage des metteurs en scène européens

Publié le 10/04/2019

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désabusés. Dans les années 50, il interprète ses derniers rôles: en 1951, il tourne \"African Queen\"(La Reine africaine) aux côtés de Katherine Hepburn, et \"Plus dure sera la chute\" en 1956. L'actrice Elizabeth Taylor, d'origine britannique, devient très tôt l'enfant-vedette de Hollywood. Elle tourne son premier film, \"Fidèle Lassie\", à l'âge de dix ans. Dans les années 50, elle interprète la plupart du temps des femmes belles, passionnées, notamment dans deux films adaptés de pièces de théâtre de Tennessee Williams: \"La Chatte sur un toit brûlant\" (1958) et \"Soudain l'été dernier\" (1959).

 

Au début des années 50, une comédie musicale reçoit un oscar: \"Un Américain à Paris\". Vincente Minelli met en scène ce film avec Gene Kelly et Leslie Caron dans les rôles principaux, sur une musique de George Gershwin. Le film est une des adaptations musicales les plus célèbres de Minelli, mais aussi la moins personnelle.

« Les films à grand spectacle. Les films à grand spectacle de Hollywood trouvent un large écho auprès du public.

Le premier film présenté en cinémascope, "La Tunique" (1953), de Henry Koster, relate un épisode biblioque et enregistre des recettes record.

Trois ans plus tard suivent "Le Tour du monde en 80 jours", d'après le roman de Jules Verne, tourné avec de nombreuses stars, et "Les Dix commandements" de Cecil B.

DeMille.

William Wyler, le spécialiste hollywoodien des scènes de foule, propose un remake de sa première adaptation de "Ben Hur" de 1923.

La scène la plus célèbre est une course de chars dans le cirque Maxime reconstitué.

Le film remporte onze oscars.

Le mélange de fiction et d'histoire satisfait l'envie d'aventure et de dépaysement du public. Dans le rouge. En raison de toutes les dépenses et des nombreuses innovations techniques, Hollywood en tant que lieu de production traverse une grave crise dans les années 50.

En 1953, le nombre de spectateurs diminue drastiquement comme cela ne s'est jamais produit depuis 1930.

Les raisons qui expliquent les pertes des grandes compagnies cinématographiques sont multiples: les lois anti-trusts touchent l'organisation qui avait permis, pendant des années, une distribution optimale des films grâce à la détention de chaînes de cinéma par le même propriétaire.

De plus en plus de producteurs effectuent leurs tournages à l'étranger, où les coûts sont moins élevés.

La chasse aux sorcières de l'époque de McCarthy a également un effet néfaste sur l'industrie du cinéma. Le sénateur Joseph R.

McCarthy, président du comité d'enquête sur les "machinations anti-américaines", considère Hollywood comme un repère de communistes et fait tomber des dizaines d'acteurs et de réalisateurs sous le coup de dénonciations. Dix créateurs de films (Hollywood Ten) qui s'opposent au comité et refusent les délations, sont condamnés à des peines de prison pour avoir manqué de respect au Congrès.

Des démissions sans préavis sont à l'ordre du jour. De nombreux acteurs quittent les États-Unis: Charlie Chaplin reste en Europe lors d'un voyage pour la promotion de son film "Les Feux de la rampe" (1952).

Dans son pays on le soupçonne de communisme et on le menace de le mettre en accusation.

Les réalisateurs Jules Dassin et Joseph Losey font partie de ceux qui n'ont plus aucune chance à Hollywood et gagnent l'Europe. La nouvelle génération de metteurs en scène. La crise des "célébrités" offre une chance aux producteurs indépendants.

Des acteurs comme Kirk Douglas, Henry Fonda et Burt Lancaster fondent leurs propres sociétés et donnent un nouvel élan au cinéma.

Nicholas Ray, qui fait ses débuts de metteur en scène en 1947, met en scène un des trois films les plus importants avec James Dean, "La Fureur de vivre" (1955). Sidney Lumet, qui travaillait à la télévision, réussit dès son premier film pour le cinéma: "Douze hommes en colère" (1957) est une parabole sur le courage civique.

Le New Yorkais Stanley Kubrick, dont le thème récurrent des oeuvres est la violence et la terreur dans la société, tourne en 1957 l'un des films les plus impressionnants sur la Première Guerre 2. »

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