Hitchcock, sir Alfred - réalisateur de cinéma.
Publié le 19/05/2013
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Hitchcock (Alfred), les Enchaînés
Dans les Enchaînés, Devlin (Cary Grant), agent secret américain, supervise la mission d'espionnage d'Alicia Huberman (Ingrid Bergman) auprès d'Alexander Sebastian (Claude Rains), leader d'ungroupuscule néo-nazi implanté au Brésil.
Réticent quant aux « avances » sentimentales d'Alicia, Devlin tombe finalement amoureux de celle-ci et parvient à la sauver in extremis du piège danslequel elle est tombée.Cary Grant et Ingrid Bergman dans les Enchaînés (Notorious, 1946) d'Alfred Hitchcock.Underwood & Underwood/Corbis
Son premier film américain, Rebecca (1940) obtient l'oscar du meilleur film.
Hitchcock enchaîne avec un film d'espionnage antinazi d'une inventivité visuelle permanente, Correspondant 17 (Foreign Correspondent, 1940) ; puis s'essaie à la comédie
avec Joies matrimoniales (Mr.
and Mrs.
Smith, 1941), avant de réaliser son premier film à suspense américain, Soupçons (Suspicion, 1941), qui marque le début de sa collaboration avec Cary Grant.
Après un nouveau film d'espionnage, la Cinquième colonne (Saboteur, 1942), à la fin duquel il cisèle une scène spectaculaire sur la statue de la Liberté, il revient au suspense avec l'Ombre d'un doute (Shadow of a Doubt, 1943) et tient le pari de
tourner un film qui se déroule entièrement sur un canot de sauvetage, Lifeboat (1943).
Il signe ensuite deux films militants sur la résistance française, produits par le gouvernement britannique, Bon voyage (1944) et Aventure malgache (1944), puis aborde la psychanalyse pour laquelle il éprouve un profond intérêt personnel dans la
Maison du Dr Edwardes (Spellbound, 1945), son premier film avec Ingrid Bergman.
Il retrouve cette dernière et Cary Grant pour un très beau suspense mélodramatique, les Enchaînés (Notorious, 1946), puis tourne sans grande conviction le Procès
Paradine (The Paradine Case, 1947).
Il explore ensuite les possibilités offertes par le plan-séquence dans la Corde (The Rope, 1948), tournage pendant lequel il entame sa collaboration avec James Stewart.
4 RETOUR À LONDRES
Hitchcock retrouve les studios anglais pour un admirable mélodrame en costumes avec Ingrid Bergman, les Amants du Capricorne (Under Capricorn, 1949) et y tourne également un film policier avec Marlène Dietrich, le Grand Alibi (Stage Fright,
1950).
5 DEUXIÈME PÉRIODE AMÉRICAINE
Son retour à Hollywood est marqué par un énorme succès, l'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train, 1951).
Il signe ensuite un beau mélodrame, la Loi du silence (I Confess, 1952), et fait une expérience de cinéma en relief avec Le crime était
presque parfait (Dial M for Murder, 1954), qui est aussi son premier film avec Grace Kelly.
Il la distribue à nouveau avec James Stewart dans l'extraordinaire Fenêtre sur cour (Rear Window, 1954), après lequel son nom seul suffit à attirer des millions
de spectateurs dans le monde entier.
Il dirige une dernière fois Grace Kelly dans la Main au collet (To Catch a Thief, 1955), s'amuse à réaliser un chef d'œuvre d'humour noir, Mais qui a tué Harry (The Trouble with Harry, 1956), produit et réalise un nombre étonnant de films de télévision
et commence à utiliser sa propre silhouette comme moyen publicitaire.
6 L'APOGÉE.
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