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Gérard Philipe

Publié le 10/04/2019

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1943-1960 Réalisateurs Au cinéma, Gérard Philipe est sollicité par les plus grands réalisateurs. Avec Autant-Lara, il tourne \"Le Diable au corps\", \"Le Rouge et le noir\" et \"Le Joueur\". Christian-Jaque le met en vedette dans \"La Chartreuse de Parme\", \"Souvenirs perdus\" et \"Fanfan la Tulipe\". Yves Allégret et René Clair lui offrent chacun trois grands rôles.

 

1947: Scandale

 

En 1947, son premier succès déclenche un scandale. Dans \"Le Diable au corps\", le comédien est remarquable, tout comme sa partenaire Micheline Presle. Mais les bien-pensants et l'esprit ambiant s'offusquent de cette histoire d'une femme qui trompe son mari, soldat sur le front de la guerre de 14-18, avec un lycéen.

 

1954: Libertin

 

Déjà, en 1954,dans \"Monsieur Ripois\" de René Clément, Gérard Philipe tient le rôle d'un libertin cynique aux prises avec son destin. En 1960, à la sortie des \"Liaisons dangereuses\" de Choderlos de Laclos revues par Roger Vadim, le comédien, jouant un Valmont contemporain, choque les bourgeois. Société des gens de lettres, censure, chacun demande des coupes, voire la saisie de ce film jugé immoral. François Mitterrand, alors avocat, défend Vadim en fustigeant l'hypocrisie du temps.

 

1955-1958

 

Couples de légende

 

Les années 50 au cinéma sont sous le signe de Brigitte Bardot et de Gérard Philipe. Les deux comédiens crèvent l'écran et attirent les foules. Ils se rencontreront une seule fois sur un plateau, en 1955, dans une scène assez brève des \"Grandes Manoeuvres\" de René Clair. Autre couple de légende formé avec Anouk Aimée, dans \"Montparnasse 19\" de Jacques Becker en 1958. Dans ce film injustement mal accueilli à sa sortie, Gérard Philipe interprète le rôle du peintre Modigliani. Autre partenaire mythique, Michèle Morgan dans \"Les Grandes Manoeuvres\".

« l'adaptation à l'écran des grandes oeuvres littéraires.

On le retrouve dès 1947 dans "Le Diable au corps" (son premier grand rôle) et dans "Le Rouge et le noir" de Claude Autant-Lara, puis dans "La Chartreuse de Parme" de Christian-Jaque avec Maria Casarès. En 1959, alors qu'il n'est âgé que de 37 ans, Gérard Philipe s'éteint, frappé par un cancer.

Jean Vilar témoigne de l'émoi général suscité par cette mort prématurée: "La mort a fauché celui-là même qui (...) exprimait la vie." 2. »

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