français, cinéma.
Publié le 18/05/2013
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Léon Gaumont
Hulton-Deutsch Collection/Corbis
De nombreux concurrents ne tardèrent pas à se manifester en France, comme Charles Pathé et Léon Gaumont, dont les firmes s’implantèrent dans le monde entier à partir de leurs ateliers de fabrication puis de leurs studios de cinéma, situés en
région parisienne.
Chez Pathé, Ferdinand Zecca, un ancien acteur, dirigeait la production et les tournages, exploitant le drame sous toutes ses formes, les scènes religieuses, le burlesque, la grivoiserie, les poursuites, les thèmes historiques.
C’est
Zecca qui découvrit le comique André Deed (Boireau à l’écran) puis Max Linder.
Chez Gaumont, Alice Guy est à l’origine des films les plus ambitieux : féeries, mélodrames, et même des premiers essais de films sonores — avant de s’établir aux États-
Unis, en 1910.
2. 3 Un cinéma artisanal
Georges Méliès (entretien)
Le « magicien » du cinématographe français, le père des effets spéciaux, Georges Méliès se souvient de la première projection cinématographique des frères Lumière au Grand Café le28 décembre 1895.Keystone Pressedienst GmbH/Avec l'aimable autorisation de Institut des Archives Sonores.
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Beaucoup d’entreprises artisanales se lancèrent à l’assaut du marché européen et mondial, notamment Georges Méliès (le Voyage dans la Lune), un ancien magicien devenu le spécialiste des truquages et du fantastique.
Aux Studios Éclair, Victorien
Jasset, qui compta Maurice Tourneur parmi ses collaborateurs, se tourna vers les feuilletons populaires et les films religieux.
D’autres se soucièrent de toucher un public plus cultivé en sollicitant des écrivains de l’Académie et des acteurs de la
Comédie-française, comme la Société du film d’art, qui débuta avec l’Assassinat du duc de Guise (1908).
Cette manière de solliciter des cautions culturelles sera une des constantes du cinéma français jusqu’à nos jours.
À la veille de la guerre, de nombreux talents de cinéastes s’étaient affirmés, comme Albert Capellani (chez Pathé), auteur d’adaptations de grands romans de Victor Hugo et d’Émile Zola ; Louis Feuillade (chez Gaumont), dont le premier Fantômas
sortit en 1913 ; Émile Cohl, pionnier du dessin animé ; Léonce Perret, un ancien comique converti dans le cinéma romanesque ( l’Enfant de Paris, 1913 — un film de près de deux heures) ; Jean Durand, un ancien comique de Pathé qui tourna des
westerns en Camargue vers 1910 ; et Max Linder, réalisateur de ses propres films à partir de 1910 et dont les films burlesques connurent un succès mondial.
La guerre porta de rudes coups au cinéma français ; seul Pathé, très actif aux États-Unis,
put survivre sans trop de dommages, tandis que Feuillade sauvait Gaumont, avec sa série la plus fameuse, les Vampires (1915).
3 ESSOR ET DIVERSIFICATION (1920-1939)
Un certain renouvellement des genres et des talents put être observé au lendemain de la guerre et dans les années vingt.
Issu du journalisme et impliqué dans la production et la création de nouveaux studios, Henri Diamant-Berger connut le succès.
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