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Ford, John (cinéma) - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Ford, John (cinéma) - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Ford, John (cinéma) (1895-1973), producteur et réalisateur américain. 2 LES ANNÉES DE FORMATION : LA PÉRIODE DU CINÉMA MUET John Ford Par son langage cinématographique poétique inimitable, le réalisateur américain John Ford a su, du muet au technicolor, et avec son acteur fétiche John Wayne, promouvoir le western au rang des genres nobles : la Chevauchée fantastique (Stagecoach, 1939), la Poursuite infernale (My Darling Clementine, 1946) et la Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) sont aujourd'hui des classiques.On oublie toutefois trop souvent qu'il a réalisé d'autres chefs-d'oeuvre, au premier rang desquels son adaptation du roman de John Steinbeck les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath, 1940) ou encore Dieu est mort (The Fugitive, 1947), d'après la Puissance et la Gloire du romancier anglais Graham Greene. UPI/Corbis Né à Cape Elizabeth (Maine), Sean Aloysius O'Fearna, dit John Ford, est fils d'émigrés irlandais. Après un échec à l'examen d'entrée de l'Académie navale d'Annapolis et de nouvelles études à l'université du Maine, il travaille dans une fabrique de chaussures, puis rejoint son frère aîné Francis qui réalise des films à Hollywood ; assistant de celui-ci dans un premier temps, il devient lui-même metteur en scène sous le nom de Jack Ford, puis de John Ford en 1923, tandis que Francis décide de ne plus être qu'acteur sous le nom de Francis Ford. John Ford commence sa carrière de réalisateur en tournant des courts métrages -- la Tornade (The Tornado, 1917), The Trail of Hate (1917), The Scraper (1917) --, puis continue dans le genre du western avec Harry Carey en vedette -- Pour son gosse (The Soul Herder, 1917), Cactus My Pal (1917), le Ranch Diavolo (Straight Shooting, 1917), l'Inconnu (The Secret Man, 1917), A Marked Man (1917) --, avant de le rendre célèbre sous les traits de Cheyenne Harry dans une dizaine de films, parmi lesquels le Cavalier fantôme (The Phantom Riders, 1918) et les Hommes marqués (Marked Men, 1919), puis il réalis...
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« Ford (John), La Chevauchée fantastique La Chevauchée fantastique (1939) s'est rapidement imposé comme une œuvre référence dans l'histoire du western ; mêlant humour, action et drame, le film est en outre porté par sesinterprètes, John Wayne, Claire Trevor ou encore Andy Devine.The Kobal Collection Le cinéma parlant ne pose aucun problème à John Ford, qui continue de filmer de genre en genre, et signe jusqu’à quatre films la même année.

Il collabore souvent avec le scénariste Dudley Nichols sur des films mettant en scène des hommes seuls et isolés face au danger — Hommes sans femmes (Men Without Women, 1930), la Patrouille perdue (The Lost Patrol, 1934) ou les Hommes de la mer (The Long Voyage Home, 1940) —, mais également pour des films de gangsters — Born Reckless (1930) — ou de guerre — The Seas Beneath (1931) —, pour des mélodrames — Deux femmes (Pilgrimage, 1933) —, des comédie de mœurs : — Judge Priest (1934) —, des comédies — Steamboat Round the Bend (1935) —, des drames historiques — Mary Stuart (Mary of Scotland, 1936) —, des films sur la révolte irlandaise — le Mouchard (The Informer, 1935) et Révolte à Dublin (The Plough and The Stars, 1936) —, des mélodrames exotiques — Hurricane (The Hurricane, 1937) — ou des westerns — la Chevauchée fantastique (Stagecoach, 1939) —, qui permet à John Wayne d’acquérir le statut de star du cinéma. Sans Dudley Nichols, John Ford adapte un roman de Sinclair Lewis — Arrowsmith (1931) —, interprété par Ronald Colman, tourne une épopée d'aviation — Tête brûlée (Airmail, 1932) —, un drame sordide avec Wallace Beery — Une femme survint (Flesh, 1932) —, une fresque politique et sociale — le Monde en marche (The World Moves On, 1934) —, une comédie policière avec Edward G.

Robinson — Toute la ville en parle (The Whole Town's Talking, 1935) —, un drame sur une erreur judiciaire — Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisonner of Shark Island, 1936) —, un film d'aventures avec Shirley Temple — la Mascotte du régiment (Wee Willie Winkie, 1937) —, un drame épique — Quatre hommes et une prière (Four Men and A Prayer, 1938) —, une biographie de la jeunesse de Lincoln avec Henry Fonda — Vers sa destinée (Young Mister Lincoln, 1939) —, une fresque historique sur la création des États-Unis d'Amérique — Sur la piste des Mohawks (Drums Along The Mohawk, 1939) —, une adaptation du roman de John Steinbeck, les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath, 1940), avec notamment Henry Fonda et John Carradine, mélodrame d’une remarquable esthétique retraçant l’exode de fermiers du Middle West vers la Californie sur fond de lutte sociale, et une autre du roman de Erskine Caldwell, la Route du tabac (Tobacco Road, 1941) et un mélodrame social sur l'Irlande — Quelle était verte ma vallée (How Green was My Valley, 1941). 4 LES FILMS DE GUERRE Pendant la Seconde Guerre mondiale, John Ford sert dans la marine — il devient amiral — et réalise des films documentaires pour la prévention à l'usage des soldats — Sex Hygiene (1941) — et des œuvres de propagande sur les combats — la Bataille de Midway (The Battle of Midway, 1942), Torpedo Squadron 8 (1942), December 7th (1943) et Nous partons ce soir (We Sail at Midnight, 1943).

Il tourne en outre une fiction de guerre, les Sacrifiés (They Were Expendable, 1945).

Lors des conflits en Corée, il récidive avec This is Korea (1951) et Korea (1959) et participe en 1971 au film Vietnam Vietnam (1971), produit par les services de propagande américains. 5 LE WESTERN À SON APOGÉE. »

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