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Ford, John (cinéma) - réalisateur.

Publié le 19/05/2013

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Ford, John (cinéma) - réalisateur. 1 PRÉSENTATION Ford, John (cinéma) (1895-1973), producteur et réalisateur américain. 2 LES ANNÉES DE FORMATION : LA PÉRIODE DU CINÉMA MUET Né à Cape Elizabeth (Maine), Sean Aloysius O'Fearna, dit John Ford, est fils d'émigrés irlandais. Après un échec à l'examen d'entrée de l'Académie navale d'Annapolis et de nouvelles études à l'université du Maine, il travaille dans une fabrique de chaussures, puis rejoint son frère aîné Francis qui réalise des films à Hollywood ; assistant de celui-ci dans un premier temps, il devient lui-même metteur en scène sous le nom de Jack Ford, puis de John Ford en 1923, tandis que Francis décide de ne plus être qu'acteur sous le nom de Francis Ford. John Ford commence sa carrière de réalisateur en tournant des courts métrages -- la Tornade (The Tornado, 1917), The Trail of Hate (1917), The Scraper (1917) --, puis continue dans le genre du western avec Harry Carey en vedette -- Pour son gosse (The Soul Herder, 1917), Cactus My Pal (1917), le Ranch Diavolo (Straight Shooting, 1917), l'Inconnu (The Secret Man, 1917), A Marked Man (1917) --, avant de le rendre célèbre sous les traits de Cheyenne Harry dans une dizaine de films, parmi lesquels le Cavalier fantôme (The Phantom Riders, 1918) et les Hommes marqués (Marked Men, 1919), puis il réalise d'autres histoires du genre avec Buck Jones -- Pour le sauver (Just Pals, 1920) -- et Tom Mix -- Three Jump Ahead (1923). Il dirige par ailleurs des comédies -- The Prince of Avenue A (1920), avec le champion de boxe Jim Corbett, et The Girl in Number 29 (1920) --, ainsi que des mélodrames -- Jackie (1921) ou Little Miss Smiles (1921). John Ford tourne en 1924 un f...
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« ironiques — Planqué malgré lui (When Willie Comes Marching Home, 1950), What Price Glory (1952) et Permission jusqu'à l'aube (Mister Roberts, 1955) —, son film ayant la jungle comme cadre avec Ava Gardner et Clark Gable — Mogambo (1953) —, sa comédie — la Taverne de l'Irlandais (Donovan Reef, 1963) —, son film sur la politique — la Dernière Fanfare (The Last Hurrah, 1958) —, ses œuvres autour de l'Irlande — l'Homme tranquille (The Quiet Man, 1952), Quand se lève la lune (The Rising of the Moon, 1957) et le Jeune Cassidy (Young Cassidy, 1964) —, son film policier anglais — Inspecteur de service (Gideon Day, 1959) —, et surtout ses bouleversants mélodrames — Le Soleil brille pour tout le monde (The Sun Shines Bright, 1953), Ce n'est qu'un au revoir (The Long Gray Line, 1955), L'aigle vole au soleil (Wings of the Eagle, 1957) —, ainsi que son ultime chef-d'œuvre — Frontière chinoise (Seven Women, 1966). John Ford est également le producteur de Mister Joe (Mighty Joe Young, 1948), réalisé par Ernest B.

Schoedsack et Merian Cooper, et l’auteur de trois films pour la télévision — la Révélation de l'année (Rookie of the Year, 1955), The Colter Craven Story (1960) et Flashing Spikes (1962). De 1917 à 1966, John Ford a réalisé environ 126 films et remporte plusieurs oscars : le Mouchard (The Informer, 1936), les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath, 1940), Quelle était verte ma vallée (How Green was My Valley, 1941) et l'Homme tranquille (The Quiet Man, 1952).

Marquée par l'amour de l'Amérique, son goût du western, mais également par son penchant pour le réalisme, la perspicacité psychologique et les sujets audacieux, comme ceux de l'Irlande et du racisme, sa carrière est unanimement saluée par la critique et le public.

Son lyrisme rigoureux, un sens de l'humour caustique et direct, une sensibilité de grande humanité et une conception plastique admirable de l'image ont en effet fait de lui un maître incontesté du septième art. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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